Pour résumer le bilan de la version 3.0 du régime Tèt Kale-PHTK/SDP-Fusion-Inite-RDNP, c’est un échec total à tous égards.
Le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, William O’Neill, a tenu une conférence de presse lors de sa deuxième visite en Haïti, mettant en garde contre la menace pesant sur l’avenir du pays, notamment en raison de la crise dramatique affectant sa jeunesse.
Haïti est plongé dans une crise profonde, marquée par le contrôle de vastes territoires par des gangs armés, une économie exsangue et un système de santé publique défaillant. Ces problèmes sont exacerbés par des manœuvres politiques visant à prolonger le mandat actuel au-delà de février 2024, au travers d’accords douteux entre les autorités en place.
Selon l’expert de l’ONU, des milliers de personnes se retrouvent déplacées en Haïti, vivant dans des conditions inhumaines, sans accès aux services essentiels, contraintes de survivre dans des camps de fortune. O’Neill a fait part de témoignages poignants, mettant en lumière des enfants et des personnes âgées contraints de dormir à même le sol, à proximité de monticules de déchets, et privés d’accès à de l’eau potable.
La violence sous la forme de meurtres, de blessures, et d’enlèvements est devenue monnaie courante pour la population haïtienne, alors que la violence sexuelle envers les femmes et les filles atteint des niveaux alarmants. En outre, d’importants obstacles persistent en ce qui concerne l’accès aux services et à la justice pour les survivantes. Depuis sa dernière visite, la situation s’est encore détériorée, mettant en péril l’avenir de la jeunesse haïtienne, qui est sacrifiée sur l’autel de la violence orchestrée par les gangs.
William O’Neill enjoint vivement les autorités haïtiennes à accorder une attention renforcée à la situation des enfants et à prendre des mesures immédiates pour faire face à cette crise qui menace l’avenir du pays.