Port-au-Prince, lundi 17 juillet 2017 ((rezonodwes.com))– Le PDG de l`entreprise de transport de luxe, Capital Coach Line, a lancé une sévère mise en garde contre les autorités haïtiennes, qui ont, à travers une note distribuée à la presse, démenti l`attaque subie par un des autobus de de ce transporteur.
Les dirigeants de l`entreprise, en effet, avaient informé que le 15 juillet, un de leurs véhicules, ayant à son bord une trentaine de missionnaires américains, avait été pris en otage pendant environ une heure, dans la zone du Ciment d`Haiti, par des individus armés qui avaient érigé des barricades sur la route nationale #1.
Les malfrats avaient menacé d`incendier l`autobus si les occupants ne leur versent pas une forte somme d`argent. Les touristes ont du obtempérer pour avoir la vie sauve.
Mais, coup de théâtre, le secrétaire d`état à la sécurité publique, Léon Ronsard St-Cyr, avait affirmé le 16 juillet qu`aucune trace d`un pareil incident n`a été décelée par les unités de police cantonnées sur place, ni par celles dépêchées sur les lieux.
L`entrepreneur Roosevelt Jean François estime donc que cette note met en doute sa parole et prévient que cette affaire peut arriver loin si les autorités persistent dans leur déni et leur détermination à le faire passer pour un menteur.
« J`aime mon pays. Je dois protéger mon pays. Mais je dois aussi protéger mon entreprise dans laquelle j`ai investi plusieurs millions de dollars », a martelé l`homme d`affaires, visiblement énervé.


