New York Times | Kenya: « Haiti, Desperate for Peace, Turns to Police Notorious for Violence »

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Haïti, Désespérée de Retrouver la Paix, Se Tourne vers une Police Notoire pour sa Violence

New York Times, 4 octobre 2023: »Police officers from Kenya are being dispatched to bring order to gang-ravaged Haiti, but in their own home country, they have been accused of brutality« .

La Police Kényane Déployée en Haïti pour Ramener la Paix, Malgré ses Accusations de Violence

Jeudi 5 octobre 2023 ((rezonodwes.com))–La force de police kényane chargée de mener une mission visant à reprendre le contrôle des rues d’Haïti aux mains de gangs violents qui ont envahi une grande partie de la capitale du pays sera composée d’officiers de police ayant eux-mêmes un passé controversé dans leur pays d’origine, rapporte le New York Times, dans son édition de mercredi. Ils sont accusés d’avoir tué plus de 100 personnes cette année et d’avoir lancé des gaz lacrymogènes dans une école lors de manifestations antigouvernementales.

« La police kényane est hors de contrôle », a déclaré Joseph Abanja, un chauffeur de taxi de 38 ans, se remémorant comment des officiers ont fait irruption chez lui dans l’ouest du Kenya il y a plusieurs années et ont battu à mort sa fille en bas âge.

Alors que l’anarchie en Haïti semble hors de contrôle, le Kenya s’est porté volontaire pour diriger une force de sécurité multinationale visant à relâcher l’emprise des gangs sur la nation caribéenne.

Cependant, bien que la police kényane ait de l’expérience dans les missions internationales, elle est également accusée d’utiliser une force excessive pour réprimer les manifestations politiques et faire respecter les mesures de confinement liées à la Covid-19.

Par ailleurs, la décision d’Haïti de faire appel à la police kényane pour « restaurer » la paix dans un pays déchiré par les gangs suscite des réactions mitigées. Alors qu’Ariel Henry, le Premier ministre de facto, se félicite de cette initiative, des voix s’élèvent pour rappeler la Constitution et la souveraineté du pays.

Josué Renaud, un militant des droits humains, souligne que si l’ONU voulait réellement respecter la souveraineté d’Haïti en tant que nation libre, elle aurait su que le Premier ministre de facto n’a aucun droit de formuler une telle demande. Le déploiement de troupes étrangères sous prétexte d’aider la police à lutter contre les gangs, qui sont souvent liés au pouvoir en place, soulève des questions préoccupantes. Selon M. Renaud, le véritable problème en Haïti réside actuellement en la personne d’Ariel Henry lui-même, qui est illégitime et est même accusé de complicité avec les gangs armés et de suspicion dans l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moise.

source: Kenyan Police, Heading to Haiti, Have History of Brutality – The New York Times (nytimes.com)

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