Des dizaines de militants mobilisés pour l’accueil du Premier ministre de facto, Dr Ariel Henry au Salon diplomatique de l’Aéroport international Toussaint Louverture, lundi après sa participation à la 78ème Assemblée des Nations-Unies à New-York, comme pour acclamer son discours creux à la tribune de l’ONU, selon des observateurs.
À la 78ème Assemblée générale des Nations-Unies à New-York, le Premier ministre de facto, Dr Ariel Henry confie avoir rencontré des autorités de l’administration du président Joe Biden dont le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, mais maintient le mystère sur les personnalités sanctionnées dans son gouvernement.
Le chef du gouvernement de facto rapporte avoir discuté des sanctions avec les autorités canadiennes, sans évoquer les détails. Pour l’identité des citoyens en contravention avec le gouvernement de Justin Trudeau, déjà mentionnée par le Canada, le patron de la Primature n’a rien souligné.
À propos du déploiement d’une force multinationale robuste en Haïti pour déloger les gangs, Ariel Henry a confirmé la volonté manifestée par 12 pays pour intégrer la mission. Il a énuméré le Sénégal, la Jamaïque, Les Bahamas, l’Antigua et Barbuda, l’Espagne, mais peinait à compléter la liste intégrale. À cette phase, le dilemme lié à un règlement politique inclusif conditionnant le vote par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution sur l’insécurité et l’envoi d’une force internationale n’a pas été abordé par le chef de la Primature.
En ce qui concerne la crise haitiano-dominicaine, découlant de la construction d’une prise sur la Rivière Massacre, Ariel Henry a fait état d’une communication constante maintenue avec les dirigeants dominicains. Il concède sur le fait qu’un différend entend altérer le processus de dialogue permanent avec la République Dominicaine.
Les révélations du Président Luis Abinader relatives au refus du gouvernement de facto d’assister les travaux initiés à Ouanaminthe ont été mises de côté lors de la conférence de presse, limitée à trois questions par l’équipe de communication de la Primature. Par ailleurs, l’initiative « Viv ansanm » des chefs de gangs prônant la paix a été désapprouvée par Ariel Henry. Il surprend en affirmant vouloir combattre les gangs jusqu’au bout.
Hervé Noel
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