Réflexion sur les formations de soldats Haïtiens à l’étranger et leurs implications actuelles.
Les soldats kenyans qui ont reçu leur formation des Britanniques sont-ils plus aptes à lutter efficacement contre les gangs que leurs homologues haïtiens formés au Mexique et en Équateur ?
Depuis plusieurs années, le gouvernement haïtien a investi dans la formation de soldats à l’étranger, notamment au Mexique. Des annonces officielles ont été faites, des cérémonies de graduation ont été célébrées, mais où sont passés ces soldats formés à l’étranger, et à quoi ont servi leurs formations ? Ces questions se posent alors que la situation sécuritaire en Haïti est de plus en plus préoccupante. M. Lessage, montrez que vous êtes encore utile!
En février 2019, un groupe de 15 cadres professionnels, comprenant des médecins, des agronomes et des ingénieurs, est revenu d’une formation au Mexique. Cette formation était censée contribuer à la remobilisation des FAd’H et à créer un noyau d’officiers qualifiés. Cependant, malgré les discours optimistes et les espoirs de protection contre les catastrophes naturelles et les menaces terroristes, la réalité sur le terrain a été différente. Les dirigeants PHTKistes sont de gros hâbleurs et petits faiseurs.
En avril 2019, une délégation haïtienne a visité le Mexique pour explorer de nouvelles opportunités de coopération militaire. Cette visite a souligné la volonté du gouvernement haïtien de renforcer les liens avec le Mexique dans le domaine militaire, mais les résultats concrets de cette coopération restent flous.
Pendant ce temps, des soldats haïtiens ont été envoyés en formation additionnelle au Mexique en septembre 2022, malgré les protestations de masse dans le pays. Cela soulève des questions sur la pertinence de telles formations dans un contexte où la population haïtienne réclame des solutions urgentes à la crise politique, sociale et sécuritaire.
En novembre 2022, des informations confidentielles ont été divulguées, révélant que le Mexique avait secrètement formé et soutenu la Garde nationale d’Haïti, sous prétexte de coopération militaire. Cela a suscité des inquiétudes quant à la transparence des actions du gouvernement haïtien et à la manière dont il gère les ressources destinées à la sécurité nationale.
Alors que le gouvernement illégitime et inconstitutionnel de Ariel Henry semble miser sur les forces étrangères pour résoudre les problèmes de sécurité du pays, il est devenu évident que ces formations n’ont pas réussi à apporter les résultats escomptés. La situation sécuritaire en Haïti s’est détériorée, et la population continue de souffrir des conséquences de la corruption, l’impunité et l’instabilité politique et de la violence. Au lieu de dépendre de forces étrangères, il est peut-être temps, souveraineté nationale oblige, pour le gouvernement de rupture de concentrer ses efforts sur le renforcement de ses propres capacités internes, en investissant dans la formation et le développement de ses propres soldats, ainsi que dans des solutions durables pour la stabilité du pays.
La sécurité d’Haïti, pays sous l’emprise des gangs G9 et alliés, est une priorité absolue, et nos ‘forces armées’ doivent jouer un rôle clé dans la préservation de la paix et de la stabilité. Il est grand temps de mettre en lumière le destin de ces soldats formés à l’étranger et de s’assurer qu’ils contribuent effectivement à la sécurité nationale paseke timoun pa antre nan jandam!
