Ariel Henry enfonce Haïti dans une crise profonde : Les forces de police Kényanes seront dépassées par le « cauchemar de guerre urbaine », prévient WPR

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World Politics Reviews (WPR): Lorsque l’équipe d’évaluation kényane arrivera à Port-au-Prince au cours des prochains jours, elle découvrira donc que la crise en Haïti n’est pas simplement un défi pour les forces de police. C’est un cauchemar de guerre urbaine.

Vendredi 11 aout 2023 ((rezonodwes.com))–La situation critique en Haïti continue de dégénérer, surtout durant les dernières 24 heures, laissant les forces de police kényanes impuissantes face à un véritable cauchemar de guerre urbaine, analyse World Politics Reviews, dans un article publié vendredi.

Ariel Henry, actuellement au pouvoir suite à un tweet du Core Group en dehors des normes légales et constitutionnelles, est « désormais sous le soupçon d’être impliqué dans l’assassinat du président précédent, Jovenel Moïse« . Après avoir limogé le procureur général l’accusant de complicité avec les tueurs à gages colombiens responsables de cette mort tragique, Henry plonge le pays dans une crise politique et sécuritaire profonde, souligne le texte de WPR.

En ce début août, le Kenya s’est porté volontaire pour diriger une force multinationale visant à rétablir la sécurité en Haïti. Le ministre kényan des Affaires étrangères, Alfred Mutua, a déclaré que Nairobi déploierait 1 000 policiers pour assister la police haïtienne à « rétablir la normalité dans le pays et protéger les installations stratégiques ». Les États-Unis et le Canada ont immédiatement salué cette offre, tandis que la Jamaïque et les Bahamas se sont engagées à contribuer avec 350 autres officiers, rappelle WPR.

La mission, qui serait organisée « en dehors des auspices des Nations Unies », indique World Politics Reviews, représenterait l’intervention étrangère pour laquelle le gouvernement haïtien avait plaidé dès octobre 2022, un gouvernement illégitime et inconstitutionnel.

La crise que connaît le pays est dévastatrice, et aucune issue n’est en vue. En juillet 2021, l’ancien président Jovenel Moïse a été assassiné par des mercenaires colombiens. « Après que le procureur en chef d’Haïti eut accusé l’alors Premier ministre par intérim, Ariel Henry, d’avoir aidé les tueurs, Henry l’a renvoyé et règne depuis lors sans avoir été élu ».

La criminalité a explosé, avec des gangs kidnappant 300 personnes pour obtenir des rançons cette année, soit près du total de l’ensemble de l’année 2022 et trois fois le total de 2021. Ils ont également bloqué les ports et les autoroutes, paralysant l’économie : près de la moitié de la population souffre de la faim et 90 % vivent en dessous du seuil de pauvreté. De nombreuses écoles et hôpitaux ont fermé et le choléra est réapparu.

Cependant, l’équipe d’évaluation kényane qui se rendra dans le pays dans les prochaines semaines découvrira que la crise en Haïti ne se limite pas à un simple défi de maintien de l’ordre. C’est un véritable cauchemar de guerre urbaine auquel elle sera confrontée. La situation exige une approche complexe et coordonnée pour rétablir la stabilité et la sécurité dans un pays en proie au chaos.

Haiti’s Security Crisis Is an All-Out Gang War | WPR (worldpoliticsreview.com)

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