Reportage de AP
The UN cut their food aid this summer. These Palestinians now struggle to find their next meal
Dans la ville de Jenin, au nord de la Cisjordanie, la maison d’Ashwaq Abu al-Wafa est pratiquement vide de nourriture, à l’exception d’un petit sac de lentilles et de jus d’orange qu’elle réserve pour les invités.
Depuis que l’ONU a réduit son aide alimentaire en juin, elle a accumulé du retard dans le paiement de son loyer. Tout son argent est désormais consacré à nourrir ses trois enfants, a-t-elle déclaré.
« Le réfrigérateur est vide », a déclaré al-Wafa depuis son appartement jeudi. « Je peux à peine supporter tout ce stress dans mon cœur. »
Des milliers de familles, comme celle d’al-Wafa, à travers la Cisjordanie occupée et la bande de Gaza, passent la journée sans savoir où elles trouveront leur prochain repas, maintenant que le Programme alimentaire mondial a interrompu son aide à 200 000 personnes, soit 60 % des bénéficiaires, dans les plus importantes réductions jamais enregistrées dans les territoires palestiniens.
L’agence a effectué des coupes dans le monde entier, du Yémen en proie à la guerre à l’Afrique de l’Ouest, une région en proie à sa pire crise alimentaire depuis des années.
Le directeur exécutif adjoint du PAM, Carl Skau, a annoncé la semaine dernière que l’agence n’avait collecté que 5 milliards de dollars sur les 20 milliards dont elle avait besoin pour fonctionner pleinement, la contraignant à suspendre l’aide dans 38 des 86 pays où elle opère.
Zekriat Karram, qui vit également à Jenin, a déclaré que sa famille avait survécu en accumulant des dettes auprès des épiceries locales. Maintenant, les commerçants demandent à être remboursés. Lorsque Karram a été récemment hospitalisée, ses six enfants, âgés de 3 à 16 ans, ont rassemblé des repas à base d’olives et de pain.
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