16 décembre 2025
Haïti, nouvelle tendance en vogue : après Ariel Henry, le ministre Manigat censure également les commentaires de ses followers !
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Haïti, nouvelle tendance en vogue : après Ariel Henry, le ministre Manigat censure également les commentaires de ses followers !

L’Edito du Rezo

Magister dixit!

Le Papa Dòk 2 (Premier ministre, ministre de l’Intérieur, président du CSPN, vp CSPN, ex-ministre des Affaires Sociales, ex-ministre de la Culture, principal conseiller au HCT) et son ministre de l’Education kap mache tipa ti pa, au lieu de faire face aux critiques et aux questions légitimes des citoyens, ils préfèrent ignorer ces problèmes en interdisant tout commentaire au bas de leurs tweets officiels.

Depuis l’ascension du premier ministre Ariel Henry au pouvoir, par un tweet du Core Group, « un syndicat d’ambassadeurs« , les inquiétudes concernant les signes d’une dictature en gestation se multiplient. En effet, une nouvelle tendance inquiétante semble s’installer : l’interdiction des commentaires au bas des tweets officiels des membres du gouvernement de facto.

Sommes-nous en présence d’une dictature en gestation, et le régime « tèt Kale » ne fait-il qu’attendre l’arrivée de ses soldats du Kenya pour renforcer son pouvoir ?

Jamais auparavant sur Twitter, on n’avait remarqué un dirigeant haïtien, rémunéré grâce aux taxes des citoyens, oser s’opposer à ce que les contribuables lui posent des questions sur sa gestion des affaires publiques. Cette mesure de censure, instaurée par le monarque Henry qui suscite de vives inquiétudes parmi des citoyens avertis et au moins un défenseur des droits de l’homme, laisse planer un doute sur la volonté réelle du régime Tèt kale de répondre à la transparence et à la reddition de comptes.

Ariel Henry et son ministre de l’Education, Nesmy Manigat, semblent se conforter dans leur position en misant sur le soutien international t leurs principaux tuteurs. Toutefois, l’histoire a déjà montré que ce genre d’attitude, illustrée notamment par le cas de Laurent Lamothe en 2012, peut conduire à des dérives dangereuses. La confiance excessive dans le soutien extérieur ne devrait pas servir de prétexte pour se soustraire aux principes fondamentaux de la démocratie et des droits de l’homme.

La censure des commentaires sur les réseaux sociaux, en plus d’entraver la liberté d’expression, pourrait être interprétée comme un signe préoccupant de vulnérabilité du pouvoir en place. En cherchant à réprimer toute forme de critique, le régime Tèt Kale risque d’accentuer davantage le sentiment de méfiance et d’opposition au sein de la population. Une démocratie saine repose sur le dialogue et l’ouverture, et non sur l’autoritarisme, la répression, ou pire encore, le mensonge, la corruption et l’impunité, tout cela sans le moindre sentiment d’avoir honte.

L’attitude de ces dirigeants illégitimes et inconstitutionnels interroge également sur la capacité des Tèt Kale à faire face aux défis actuels du pays. Alors que la situation sécuritaire avec 80% de « territoires perdus », économique et sociale demeure préoccupante, la priorité devrait être accordée à la résolution des problèmes concrets plutôt qu’à l’étouffement des critiques.

Messieurs, ayez au moins la décence d’avoir honte ! Ki sa nou regle menm depi dezan, à part l’agrandissement à 80% des territoires perdus ?

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