Dans le tumulte politique haïtien, une figure émerge avec un double visage qui interpelle l’opinion publique. Marie Carmelle Jean-Marie, ex-ministre Tèt Kale #1 des temps de la manne Petro Caribe, bénéficiant de l’impunité, se retrouve aujourd’hui co-signataire d’une lettre énigmatique adressée aux pontes des Tèt Kale #3, kabrit Tomazo menm plim men plimaj. Cette lettre, suscitant de nombreuses interrogations, met en lumière la personnalité complexe de cette figure politique qui se la coule douce.
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Acte I : L’Impunité en Héritage (13 juillet 2017)
En 2017, Marie Carmelle Jean-Marie est confrontée à des demandes répétées de rendre compte de sa gestion des fonds Petro-Caribe. Refusant de répéter cette démarche sans élément nouveau, elle souligne qu’elle avait déjà répondu aux questions de la Commission Ethique et Anticorruption du Sénat. Se prévalant de ses actions passées contre la corruption, elle demande un audit général de toutes les finances publiques, incluant les fonds Petro-Caribe. Cependant, ses demandes semblent rencontrer peu d’échos.
Acte II : Les Révélations Troublantes (21 mai 2019)
Deux ans plus tard, des révélations surgissent concernant un accord pétrolier entre Haïti et Trinidad. Marie Carmelle Jean-Marie pointe du doigt son collègue du ministère du commerce, Wilson Laleau, accusant celui-ci d’avoir signé cet accord sans l’aval du Premier Ministre et du Conseil des Ministres. Des questions demeurent sans réponses : Pourquoi ces révélations tardives ? Quelles sont les motivations réelles de cette charge contre Laleau ?
Acte III : La Lettre Énigmatique (20 juillet 2023)
En 2023, Marie Carmelle Jean-Marie apparaît de nouveau, cette fois en co-signataire d’une lettre alarmante adressée au ministre de facto des finances Tèt Kale #3. La lettre dénonce les actions des gangs – fédérés par le régime Tèt Kale – qui entravent le secteur du transport de produits pétroliers. Pourtant, certains se demandent quel est l’objectif caché derrière cette requête, et si Marie Carmelle Jean-Marie est une simple co-signataire ou si elle joue un rôle plus profond dans cette affaire au simple titre de DG de BANDARI HAITI S.A.
Pourquoi ce « mache prese » des Associations des Professionnels du Pétrole alors qu’on vantait l’idée d’avoir rapproché les gangs criminels à la table des négociations pour signer une prétendue « paix » qui semble maintenant inquiéter cette association ainsi que d’autres oligarques ?
Il est important de relever que, une fois de plus, l’Association des Professionnels du Pétrole n’a fourni aucune pièce concrète pour étayer ses allégations concernant des pots-de-vin remis aux gangs. Aucune preuve matérielle n’a été jointe à leur déclaration, aucune photographie pour appuyer leurs affirmations, et cela laisse la presse sans moyen de vérifier la véracité de ces dénonciations. Cette absence de preuves tangibles soulève des doutes quant à la fiabilité et à la crédibilité de ces accusations, laissant ainsi la situation dans un flou peu propice à une réelle compréhension des enjeux.
Quel est donc l’objectif déclaré et potentiellement dissimulé derrière cette démarche, que Mme Jean-Marie, Tèt Kale #1, se hâte de soutenir en apposant sa signature ?
Acte IV : La Lettre Énigmatique – Une Absence Troublante
La lettre énigmatique de l’Association des Professionnels du Pétrole (A.P.P.E) soulève des questions intrigantes quant à ses destinataires. En effet, on peut légitimement se demander pourquoi une copie de cette lettre n’a pas été envoyée au ministre de facto de la Justice, surtout lorsqu’il est question de corruption, de distribution de carburants et de pots-de-vins. Cette omission soulève des doutes quant à la transparence de cette démarche et laisse planer un mystère sur les véritables intentions de l’A.P.P.E.
« Selon les informations transmises à l’A.P.P.E, les transporteurs doivent se soumettre à des paiements onéreux pour chaque étape de leur parcours. Ils sont contraints de fournir en nature 15 gallons de carburant par camion pour accéder au Terminal, payer 200 mille gourdes pour sortir les camions et s’acquitter de 800 mille gourdes de droit de passage (par flotte) jusqu’à la route de l’aéroport. À cela s’ajoutent d’autres paiements à négocier tout au long du circuit nord, en fonction de la route empruntée. De plus, la sortie sud de la capitale est pratiquement bloquée au niveau de Martissant, et en cas de vol ou de détournement d’un camion, la responsabilité de restituer le produit volé incombe au transporteur« .
Cette situation complexe soulève de nombreuses interrogations sur les motifs réels de l’A.P.P.E et sur les répercussions de ces pratiques sur le secteur du transport de carburants. L’absence de transparence dans cette lettre énigmatique alimente le doute sur les véritables enjeux qui se cachent derrière cette démarche.
Le Fil Rouge : Impunité et Manipulation
Au cours de ces événements, un thème récurrent se dessine : l’impunité dont bénéficie Marie Carmelle Jean-Marie malgré les interrogations persistantes sur sa gestion financière passée. De plus, sa récente apparition et sa capacité à potentiellement influencer le prochain rapport Guterres au Conseil de Sécurité suscitent des doutes quant à son véritable rôle dans les coulisses du pouvoir Tèt Kale pour les « 50 ans à venir », sans même prendre en compte le procès Petro caribe. Un sujet peu commun dans le discours d’André Michel.
Face à ces questions restées sans réponses, il se demande si Marie Carmelle Jean-Marie est réellement une ardente défenseure de la transparence financière ou plutôt une manipulatrice politique exploitant les faiblesses d’un système en déclin.
Dans cette intrigue politique haïtienne complexe, les citoyens restent à l’affût de nouveaux rebondissements à Varreux, car la vérité sur les motivations de l’intellectuelle Marie Carmelle Jean-Marie reste enfouie dans l’ombre. L’avenir politique de la nation dépendra de la clarté qui émergera de ces mystères troublants.
