Ariel, l’an III – La reprise des kidnappings, les changements de stratégie des gangs de Source Matelas et les policiers devenant bourreaux entravent toute tentative de soulèvement contre le régime. Alors que le Conseil de sécurité accorde 30 jours de grâce au Secrétaire général Antonio Gutteres pour agir, les alliances entre gangs à Cité Soleil alimentent les craintes d’une paix troublante. Mais cela sert-il les partisans d’un déploiement de force « robuste » sur le terrain ?
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Le 12 août 2021, le Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, dévoilait sa « feuille de route » pour redresser Haïti que les deux premières versions Tèt Kale 1 & 2 ont mis complètement à genoux. Parmi ses engagements, la récupération des fonds détournés du procès Pétrocaribe et la dissolution des corps armés illégaux. Deux ans plus tard, le premier ministre de facto, de retour d’un voyage de « villégiature » en Belgique, tient un point de presse où ses déclarations trahissent une incohérence flagrante avec ses promesses passées. Territoires perdus, gangs impunis, volte-face politique sur le choix des membres du CEP et audace de prétendre rassembler tous les haïtiens en dépit de son illégitimité : focus sur un homme politique qui ébranle la confiance du peuple.
I. Territoires perdus et Impunité des Gangs : De retour d’un voyage de « villégiature » en Belgique, le 19 juillet 2023, Ariel Henry tenait un point de presse où il affirmait que son objectif était de rassembler tous les Haïtiens, indépendamment de leurs croyances religieuses. Mais la réalité est tout autre : des « territoires perdus » où les gangs règnent en maîtres en toute impunité, rendant la circulation des biens et des vies impossible dans la capitale.
Malgré ses promesses en 2021 de supprimer les corps armés illégaux, force est de constater que rien n’a été accompli, laissant le peuple haïtien à la merci des bandes criminelles mieux armées que les forces de police. Celles-ci ne se mesurent seulement qu’aux manifestants anti-Ariel, selon les ordres reçus.
II. Le CEP : Des Promesses aux Mensonges Politiques : En août 2021, Ariel Henry promettait de revoir la composition du CEP conformément à la Constitution, en impliquant les partis politiques et la société civile dans la sélection des membres de l’institution.
Pourtant, en juillet 2023, son langage changeait radicalement, laissant entrevoir des intentions moins démocratiques. Des signes de compromission politique avec Newton St-Juste, prêt à diriger un CEP de pacotilles, ne font que renforcer les doutes quant à la fiabilité du Premier Ministre et ses élections-sélections à venir.
Quant à la proposition d’accord politique signée en août 2021 avec SDP-Fusion-Inite et d’autres, elle se révèle être une simple déclaration de façade, tandis que certains de ses amis semblent cyniquement regarder la République sombrer dans le chaos.
III. Des Promesses aux Oublis : L’Audit du Système d’Enregistrement des Citoyens : Lorsqu’Ariel Henry annonçait en 2021 la création d’une commission d’experts pour auditer le système d’enregistrement des citoyens, les Haïtiens attendaient des actions concrètes.
Cependant, deux ans plus tard, il n’y a eu aucune transparence ni de résultats à ce sujet. La République se retrouve plongée dans l’incertitude pendant que les politiciens de mauvais aloi semblent cyniquement s’accrocher au pouvoir sans tenir leurs engagements.
Malgré d’être mal-aimé par les partisans de Tèt Kale 2, en particulier par Claude Joseph, et ayant des désaccords avec les frères samois liés au PHTK et Helene La Lime, Ariel Henry a profondément déçu le peuple haïtien en abandonnant ses engagements de 2021, ce qui a entraîné le pays dans une situation désastreuse. L’impunité des gangs, la perte de territoires et une instabilité politique préoccupante sont autant de défis majeurs auxquels Haïti est confronté. Désormais, le peuple attend des actions concrètes et un véritable leadership responsable pour faire face à ces enjeux.
« Trop peu, trop tard » résume la situation actuelle d’Ariel Henry. Malgré les promesses faites en 2021, il n’a pas pris les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes urgents auxquels Haïti est confronté. Le peuple haïtien aspire à une réelle sécurité, où chacun peut vivre librement, jour et nuit, sans craindre pour sa vie.
