L’ONU lance une alerte à la faim en Haïti, après des dépenses de plusieurs millions pour un forum de sécurité mort-né

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L’ONU lance une alerte à la faim en Haïti, au Sahel et au Soudan. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), basés à Rome, ont indiqué que l’Afghanistan, le Nigeria, la Somalie, le Sud-Soudan et le Yémen restaient au niveau d’alerte le plus élevé.

Lundi 29 mai 2023 ((rezonodwes.com))—Le forum de sécurité de Mirlande Manigat pour lequel, selon des informations circulant dans des médias de la Capitale, plus de 400 millions de Gourdes on été débloqués du trésor public, est considéré beaucoup plus qu’un festin qu’une réelle activité devant aboutir à des résultats concrets. D’ailleurs, l’ancien sénateur Sorel Jacinthe, allié sur du pouvoir Tet Kale 3, à coté de Me. André Michel et de l’ex sénatrice Edmonde Beauzile a vendu la mèche pendant que le pays sombre au bord de la famine, comme l’a averti l’OINU.

Au regard des renseignements tirés des assises de l’Hôtel Karibe, “le Premier ministre Ariel Henry a été encouragé à surseoir sur le processus d’application des recommandations du Forum du HCT”, soutient le dirigeant de INITE, Sorel Jacinthe indiquant que “cette position entend témoigner la bonne foi des autorités dans la recherche d’une solution concertée à l’insécurité et la gouvernance politique”.

“Mission accomplie pour le Premier ministre Ariel Henry, qui a travaillé pour conduire le pays dans le classement des états où le gouvernement n’arrive pas à nourrir sa population”, a souligné Josué Renaud de NEHRO, voyant très mal que l’international continue de faire la route avec un tel pouvoir “corrompu et inefficace”.

En effet, Haïti, le Sahel et le Soudan figurent désormais parmi les zones d’alerte maximale de l’ONU en matière d’insécurité alimentaire, nécessitant une action « urgente » de la part de la communauté internationale, ont averti lundi les agences alimentaires.

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), basés à Rome, ont indiqué que l’Afghanistan, le Nigeria, la Somalie, le Sud-Soudan et le Yémen restaient au niveau d’alerte le plus élevé.

Haïti, le Sahel (Burkina Faso et Mali) et le Soudan les rejoignent désormais, indiquent les agences dans un rapport conjoint.

Cette décision fait suite aux restrictions sévères imposées à la circulation des personnes et des biens au Burkina Faso et au Mali, frappés par le djihadisme, ainsi qu’à Haïti, en proie à une crise, et au récent déclenchement d’un conflit au Soudan, selon le rapport.

Tous les points chauds au niveau le plus élevé comptent « des communautés confrontées ou risquant d’être confrontées à la famine, ou risquant de glisser vers des conditions catastrophiques », selon le rapport, qui ajoute qu’ils requièrent « l’attention la plus urgente ».

Le rapport souligne le risque de débordement de la crise soudanaise et indique qu’un phénomène climatique El Niño probable suscite des craintes d’extrêmes climatiques dans les pays vulnérables du monde entier.

El Niño est un réchauffement à grande échelle des températures de surface dans le centre et l’est de l’océan Pacifique équatorial.

La « modification attendue des régimes climatiques aura des conséquences importantes pour plusieurs points chauds », prévient le rapport.

Il s’agit notamment de « pluies inférieures à la moyenne dans le couloir sec de l’Amérique centrale », et potentiellement « d’événements climatiques extrêmes consécutifs frappant des régions du Sahel et de la Corne de l’Afrique », selon le rapport.

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