6 décembre 2024
Haïti | Justice – Résumé chronologique des actes du CG Elder Guillaume et son signalement dans le dossier de faux coup d’Etat du 7 février 2021
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Haïti | Justice – Résumé chronologique des actes du CG Elder Guillaume et son signalement dans le dossier de faux coup d’Etat du 7 février 2021

Quel sera le sort de l’ex-commissaire non certifié, Me. Jacques Lafontant, révoqué « une deuxième fois » dans un régime propice au recyclage des adhérents du Tèt Kale PHTK, où l’impunité et la corruption semblent être monnaie courante ?

Est-ce que Jacques Lafontant pourrait être appelé à servir à un niveau plus élevé dans le régime, à l’instar du commissaire Vincent révoqué pour incompétence au Cap-Haïtien et qui est ensuite devenu ministre de la Justice sous la présidence de Jovenel Moïse ?

Est-ce que le commissaire Elder Guillaume, connu pour sa réputation de traquer les criminels à la Croix-des-Bouquets, suivra les traces de son prédécesseur en idolâtrant Ariel Henry qui viole en flagrant délit la Constitution et les lois de la République jusqu’à parler de referendum interdit ?

  1. Mercredi 3 octobre 2018 : Le Commissaire du Gouvernement Edler Guillaume émet un mandat d’amener à l’encontre d’Yves Léonard, conjoint de la mairesse principale de Tabarre, suite à des dénonciations de voies de faits et tentative d’assassinat sur la personne de Nice Simon.
  2. Vendredi 3 juillet 2020, suite à la mise en disponibilité du Commissaire du gouvernement Maxime Augustin impliqué dans un scandale de libération irrégulière de prisonniers, Edler Guillaume a été nommé Commissaire du gouvernement ad interim dans la juridiction de la Croix-des-Bouquets.
  3. Samedi 2 janvier 2021 : Edler Guillaume confirme l’arrestation d’éléments de la Brigade de Surveillance des Aires Protégées (BSAP) par des agents de la BOID, du CIMO et du SWAT, ainsi que la saisie d’armes à feu et de munitions. Il qualifie les membres de la BSAP de « terroristes » et évoque également des civils armés se réclamant d’être des révolutionnaires.
  4. Jeudi 17 février 2022 : Arrestation de Joseph Figaro Manace et Sainval Lutter lors de leur cérémonie de mariage, en raison de leur implication dans des actes de kidnapping et d’assassinats. Anglish Saint Fleur et Faudoas Guy Thomas sont également appréhendés lors de cette opération menée par la police du département du Centre.
  5. Jeudi 3 mars 2022 : Interpellation de Louis Yves, membre du gang 400 Mawozo, ainsi que de Peterson Fleurimon, Sanon Emmanuel et Dorilas Djeff, accusés de divers crimes, dans le cadre des dispositifs de sécurité établis par la PNH dans le département du Centre pendant la période du carnaval.
  6. Vendredi 26 mai 2023 : Nomination de Me Edler Guillaume comme chef de la poursuite de la juridiction de Port-au-Prince, en remplacement de Me Jacques Lafontant démis de ses fonctions en raison de comportements conflictuels et d’accusations de corruption. Me Edler Guillaume prête serment et exprime son engagement à lutter contre l’insécurité.

le coup d’état imaginaire du 7 février 2021

Par ailleurs, le dimanche 7 février 2021, un événement troublant s’est déroulé en Haïti, mettant en vedette Maître Elder Guillaume, un juge de paix. Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a été informé de l’arrestation de plusieurs personnes, dont un magistrat de la Cour de Cassation et une inspectrice générale de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Le RNDDH s’est rendu à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) pour rencontrer les victimes.

Selon les informations recueillies, dans la nuit du 6 au 7 février 2021, vers 2 heures 30 du matin, le ministre de la Justice et de la Sécurité publique, Maître Rockfeller Vincent, le Directeur Général a.i. de la PNH, Léon Charles, le responsable de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN), le commissaire de police Dimitri Hérard, et le commissaire du gouvernement près le Tribunal de Première Instance de la Croix-des-Bouquets, Maître Elder Guillaume, accompagnés de plusieurs agents de l’USGPN, se sont rendus à la Résidence Petit Bois à Tabarre dans le but d’arrêter un groupe de personnes.

Parmi les personnes visées par l’opération figuraient le juge Yvickel Dabresil de la Cour de Cassation, des membres de sa famille, des agents de la PNH et d’autres individus. Au total, dix-huit personnes ont été arrêtées, accusées de comploter contre la sûreté de l’État et de porter atteinte à la vie du président Jovenel Moïse.

Haïti|Dictature – Affaire juge Dabresil: le Commissaire du Gvt Elder Guillaume se cache une nouvelle fois !

Ce texte relate l’affaire du juge Dabresil en Haïti et met en évidence l’indignation de M. Reynold Georges face à l’impuissance de la Doyenne Grecia Norceus à agir contre l’emprisonnement illégal du juge par le pouvoir de facto de Jovenel Moise. L’auteur dénonce le retrait subtil du greffier de la salle d’audience, permettant ainsi au pouvoir de garder le juge en détention, et souligne l’absence du Commissaire a.i du Gouvernement, Elder Guillaume, lors de la requête en Habeas Corpus. Les avocats préparent leurs arguments pour démontrer le caractère illégal et inconstitutionnel des arrestations qui ont eu lieu pendant la nuit.

Dossier Dabresil : le commissaire du gouvernement se cache, la doyenne Norcéus à la rescousse du Parquet

Le texte rapporte que dans le dossier des arrestations pour complot contre la sûreté de l’État en Haïti, le commissaire du gouvernement Elder Guillaume s’est caché et n’a pas répondu à la demande en habeas corpus présentée par la défense. La doyenne du Tribunal de première instance de la Croix-des-Bouquets, Grecia Norceus, s’est engagée à donner suite à ce dossier et a invité les avocats de la défense à relancer la procédure. Cependant, certains observateurs craignent que le Tribunal se déclare incompétent pour traiter l’affaire.

L’analyse de ce texte révèle une situation troublante dans le système judiciaire haïtien. Le commissaire du gouvernement, chargé de la poursuite dans ce dossier, ne s’est pas manifesté, ce qui soulève des interrogations quant à son impartialité et à son engagement envers la justice. La doyenne du tribunal tente de prendre en charge l’affaire et promet un traitement conforme à la procédure, mais l’inquiétude persiste quant à la possibilité que le tribunal se déclare incompétent. Cette situation soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’intégrité du système judiciaire en Haïti, ainsi qu’à la protection des droits des personnes impliquées dans une affaire judiciaire impliquant les grands commis de l’Etat.

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