Jacques Édouard Pierre Canel (52 ans), employé de la Mairie de l’Arcahaie, a laissé la Cité du Drapeau le 17 mai dernier pour ne jamais y revenir. Il était à bord d’un véhicule blindé de la Police nationale d’Haïti (PNH) qui devrait traverser la zone de Canaan, selon sa femme Marie Ismella Dérival.
Vendredi 19 mai 2023 ((rezonodwes.com))–
Les proches de Jacques Édouard Pierre Canel (52 ans), vivent avec douleur la disparition tragique de cet employé de la Mairie de l’Arcahaie, qui a laissé la commune le 17 mai dernier pour se rendre à Port-au-Prince dans le cadre de ses obligations professionnelles.
Selon sa femme, Marie Ismella Dérival, le cinquantenaire devrait regagner sa ville natale le même jour à bord d’un véhicule blindé piloté par des éléments de la PNH.
Toutes les démarches entreprises se sont révélées vaines. Des recherches entamées auprès des usagers de la route nationale numéro 1 et des communications placées à travers des leaders communautaires de Canaan restent pour le moins sans résultat.
À ce stade, Marie Ismella Dérival tente de faire le lien entre les évènements regrettables survenus dans la nuit du 18 mai dernier au cours desquels le policier de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO), Roberto Charleston, a été assassiné par des bandits armés liés aux groupes criminels « 5 segond » et la disparition de son mari.
La version de Marie Ismella Dérival laisse croire que son mari devait accompagner, à son retour de Port-au-Prince, des policiers à bord d’un blindé pour pouvoir traverser la zone de Canaan, en proie depuis plusieurs mois à la violence des gangs.
Jusqu’ici la famille attend les nouvelles de Jacques Édouard Pierre Canel, porté disparu, qui semble-t-il a été victime de l’attaque armée des gangs contre des véhicules blindés qui traversaient Canaan.
En outre, le comportement de l’agent exécutif intérimaire de l’Arcahaie, Jean Edner Gilles, est dénoncé par les proches de Jacques Édouard Pierre Canel. L’édile ne manifeste aucune solidarité envers la famille de l’employé de la Mairie, confie Marie Ismella Dérival.
Hervé Noel
vevenoel@gmail.com
