Les pays avec les taux les plus élevés de prostitution dans le monde.
Selon un rapport, les Haïtiens ont une responsabilité importante dans le taux élevé de prostitution en République dominicaine. Le gouvernement haïtien, s’il était fonctionnel et existant, devrait protester vigoureusement contre cette injustice envers les migrants haïtiens en République dominicaine.
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La prostitution est l’une des professions les plus anciennes et se trouve actuellement partout dans le monde. En raison des situations économiques et politiques que vivent certains pays, les taux de prostitution ont augmenté ces dernières années. De nombreux pays ont des taux très élevés de prostitution, et elle est parfois considérée comme un « emploi » régulier.
Bscholarly LLC rapporte que la République Dominicaine est l’un des cinq pays les plus touchés par la prostitution, en accusant les migrants haïtiens sans défense dans ce pays et victimes de xénophobie.
Selon ce site web ‘Bscholarly.com‘, voici les cinq pays ayant le plus grand nombre de travailleuses du sexe pour 10 000 habitants:
– Thaïlande : la ville de Bangkok abrite la plus grande concentration de travailleuses du sexe au monde. Bien que la prostitution soit interdite, elle est totalement visible dans les rues de Bangkok ou de Pattaya. Le gouvernement est en train de débattre de sa légalisation, mais il existe plusieurs raisons pour la prohiber, car elle est étroitement liée à la traite des personnes et à la prostitution infantile.
– Cambodge : selon le site ‘Salamanca al día’, ce pays est l’un des principaux foyers de prostitution infantile dans le monde. Actuellement, 22 % des touristes qui voyagent au Cambodge le font à des fins sexuelles. On estime qu’au moins un tiers des travailleuses du sexe dans ce pays sont des enfants de 18 ans, la plupart étant de l’ethnie Khmer. Cela se produit notamment dans la capitale, Phnom Penh, et dans les zones urbaines environnantes.
– Pays-Bas : depuis l’an 2000, la prostitution est totalement dépénalisée et réglementée aux Pays-Bas. On estime qu’en 2019, il y avait entre 20 000 et 30 000 femmes dans tout le pays, dont les deux tiers sont étrangères. L’un des objectifs de la légalisation était de mettre fin à la traite des personnes en réglementant cette activité, car un rapport de la Fondation Scelles estime que entre 50% et 90% des femmes du « Quartier rouge » sont probablement des victimes de la traite.
– Colombie : la prostitution s’est accrue en Colombie en raison du manque d’opportunités d’emploi, des difficultés économiques et de la migration. Bien que la prostitution ne soit pas légalisée en Colombie, elle est contrôlée car il y a des zones de tolérance dans les villes où elle est autorisée.
– République Dominicaine : cette activité est concentrée principalement dans les villes côtières telles que Las Terrenas, Cabarete, Sosua et Boca Chica, où les femmes ont moins d’opportunités économiques. Selon ‘Bscholarly.com’, le nombre de travailleuses du sexe dans le pays varie entre 6 000 et 10 000, et beaucoup d’entre elles viennent du pays voisin, Haïti. La population de migrants haïtiens sans papiers contribuent largement à la présence généralisée de la prostitution, décrit le rapport.
Selon ce rapport établi par Bscholarly LLC, les Haïtiens portent une certaine responsabilité pour le taux élevé de prostitution en République dominicaine. Le gouvernement de Ariel Henry, en effet, s’il travaillait effectivement pour le bonheur des haïtiens, devrait protester vigoureusement contre cette injustice infligée aux migrants haïtiens en République dominicaine.
