Le Brésil émerge comme une nouvelle option internationale pour une MINUSTHA bis, pour donner suite à la requête des Tèt Kale-SDP-Fusion

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Les puissances internationales chercheraient une solution pour mettre fin à la violence « programmée » des gangs pro-pouvoir et alliés en Haïti, tout en obstinant à vouloir garder Ariel Henry au pouvoir pour l’accouchement à coup sûr, dénonce-t-on, de la 3e tragédie électorale Tèt Kale-PHTK.

La situation politique en Haïti continue d’être marquée par des défis considérables. Au cinquième mois de l’année, des experts ont souligné que le manque de temps rendrait difficile la tenue des élections prévues pour 2023 dans le pays. Dans le même temps, le pays est confronté à une série de problèmes tels que les violences, l’impunité et la corruption généralisée.

Dans ce contexte difficile, Ariel Henry, nommé Premier Ministre en juillet 2021, par un tweet, est au pouvoir sans aucun effort réel et palpable pour résoudre les problèmes de gouvernance dans le pays, et le pire, il n’est jusqu’à présent pas parvenu à un consensus politique et à une stabilité durable pour aller de l’avant. Tout se fait entre copains-coquins, en témoignent les deux accords mort-nés.

Samedi 6 mai 2023 ((rezonodwes.com))–Des mois après l’appel de l’ONU et du Premier ministre de facto Tèt Kale-SDP-Fusion, Dr. Ariel Henry, sans un large consensus pour agir dans un pays déchiré par la violence, les puissances internationales cherchent des solutions nouvelles, en allant frapper aux portes de Lula du Brésil, mais aucun pays ne semble prêt à prendre l’initiative qui est mal vu par la majorité des haïtiens.

Lors d’une visite au Brésil, pays qui siège au Conseil de sécurité et qui a dirigé une précédente opération des Nations Unies en Haïti, la Minustha, très mal tournée avec plus de 8 000 morts de choléra, une pandémie importée sur le terrain par des soldats onusiens, une diplomate américaine de haut rang a cherché à obtenir des progrès en Haïti dans le cadre de l’effort le plus récent.

L’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré qu’elle a l’impression que « le Brésil du président Luiz Inacio Lula da Silva se préoccupait de la situation en Haïti« .

Mme Thomas-Greenfield a déclaré à l’AFP lors de son vol de retour de Brasilia : « Ils veulent que quelque chose soit fait, et ils se sont engagés à travailler avec nous au sein du Conseil de sécurité pour trouver une voie à suivre« .

Elle a ajouté : « Nous faisons quelques progrès, mais nous sommes tous frustrés de ne pas avoir pu progresser plus rapidement« , sans toutefois tenir compte de l’unanimité des voix haïtiennes, les principales concernés, qui n’est pas faite autour d’Ariel Henry, sans mandat légitime ni constitutionnel.

Par ailleurs, l’autoproclammée messagère des haïtiens, Maria Isabel Salvador, dont le dernier rapport adressé au Conseil de Sécurité est « truffé de mensonges« , selon le haut état-major de l’Accord de Montana, s’est dite toujours « optimiste quant à l’intervention d’un seul pays ou de la région des Caraïbes dans son ensemble en Haïti », un pays pourtant indépendant à l’égal de l’Equateur.

Toutefois, elle a déclaré que le moment était venu pour les Nations unies de commencer à innover et de trouver d’autres moyens de fournir cette force. Une force, selon la majorité des haïtiens, n’aura que pour seul et unique but que de « venir aider Ariel Henry et les oligarques à accoucher des électios-sélections pour maintenir le système corrompu et l’impunité en place et garder Haiti dans l’ assistanat et la pauvreté extrême« .

Les effets néfastes de la Minustha en Haïti

Troupe Minustah Haïti était une mission de maintien de la paix des Nations Unies en Haïti qui a été déployée en 2004 après le renversement du président Jean-Bertrand Aristide. L’objectif de la mission était de stabiliser la situation politique et sécuritaire en Haïti et d’aider à rétablir les institutions démocratiques.

Malheureusement, pendant la mission de Minustah, une épidémie de choléra s’est déclarée en Haïti en 2010. L’épidémie de choléra en Haïti a rapidement atteint des proportions épidémiques, avec plus de 600 000 cas signalés et plus de 8 000 décès.

Il a été suggéré que l’épidémie de choléra en Haïti avait été introduite par des soldats de la Minustah qui venaient du Népal et qui avaient été infectés par la maladie avant leur déploiement en Haïti. Bien que les Nations Unies aient nié toute responsabilité initialement, en 2016, le Secrétaire général de l’époque, Ban Ki-moon, a finalement reconnu que l’ONU avait une « responsabilité morale » dans l’épidémie.

Depuis lors, les Nations Unies, sans dédommagement des victimes et leurs familles, ont travaillé en étroite collaboration avec le ‘gouvernement haïtien’ pour mettre fin à l’épidémie de choléra et aider les communautés touchées à se remettre sur pied. Bien que la situation se soit améliorée depuis le pic de l’épidémie, le choléra reste un problème de santé publique en Haïti et nécessite une attention continue.

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