Biden parlera de l’Ukraine, de l’immigration et d’Haïti lors de son premier voyage au Canada en tant que président

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Vendredi 24 mars 2023 ((rezonodwes.com))–Le président Joe Biden a un programme chargé pour son premier voyage au Canada en tant que président : une réunion à la résidence du premier ministre, un gala et de nombreuses occasions d’afficher sa relation amicale avec le premier ministre canadien Trudeau.

Toutefois, les deux dirigeants devront également aborder des questions mondiales et hémisphériques essentielles, notamment la guerre entre la Russie et l’Ukraine, les préoccupations croissantes en matière de sécurité avec la Chine et le pic migratoire à la frontière septentrionale des États-Unis.

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Le reste du programme : M. Biden et M. Trudeau tiendront une réunion bilatérale. Les deux dirigeants tiendront une conférence de presse. M. Biden s’adressera également au Parlement canadien et participera ensuite à un dîner de gala avec la Première dame Jill Biden au Musée canadien de l’aviation et de l’espace.

Un programme chargé : Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a déclaré mercredi que les deux dirigeants discuteraient des dépenses de défense, de l’énergie propre et du changement climatique, de l’aide que le Canada peut apporter à Haïti et à l’Ukraine, ainsi que des migrations en Amérique du Nord.

M. Biden est arrivé au Canada jeudi soir, où le président a été accueilli à l’aéroport international d’Ottawa par Mary Simon, Gouverneure générale du Canada, et son époux Whit Fraser.

Aide pour Haïti

Haïti devrait également figurer en tête de l’ordre du jour des deux dirigeants.

Les États-Unis souhaitent que le Canada envoie une force de maintien de la paix en Haïti, où des gangs armés ont pris le contrôle du pays, provoquant ainsi une certaine instabilité.

Toutefois, M. Trudeau a exprimé des réserves quant à l’envoi de soldats de la paix ou de personnel militaire pour aider les forces de police haïtiennes.

M. Kirby a déclaré que les deux dirigeants discuteraient de la situation en Haïti, mais il a refusé de répondre à la question de savoir si M. Biden ferait pression sur M. Trudeau pour qu’il envoie des forces de maintien de la paix. M. Kirby a ajouté que si une force de maintien de la paix s’avérait nécessaire, elle devrait être élaborée directement avec le gouvernement haïtien et les Nations unies.

« Ils partagent la même inquiétude quant à la situation désastreuse dans laquelle se trouve Haïti, tant du point de vue de la sécurité que du point de vue humanitaire », a déclaré M. Kirby à propos d’Haïti. « Ce n’est pas quelque chose que le Premier ministre ou le président ne connaissent pas.”

Problèmes d’immigration à la frontière nord des États-Unis

Les problèmes d’immigration touchent la frontière. La frontière nord, en l’occurrence.

Ces derniers mois, le nombre de migrants traversant sans autorisation entre le Canada et les États-Unis a augmenté le long de la frontière nord du pays, près de l’État de New York, du Vermont et du New Hampshire. L’augmentation du nombre de migrants a posé des problèmes aux autorités locales dans ces États et au Canada.

M. Kirby a déclaré qu’il ne fait aucun doute que les deux dirigeants discuteront de la question des migrations.

Un traité clé devrait être évoqué lors de leurs discussions sur l’immigration : le traité sur les tiers pays sûrs Canada-États-Unis : L’accord sur les tiers pays sûrs entre le Canada et les États-Unis.

Cet accord stipule qu’une personne doit d’abord demander le statut de réfugié dans le premier pays où elle arrive, entre les États-Unis et le Canada, à moins qu’elle ne bénéficie d’une exception.

M. Kirby n’a pas voulu dire si les deux dirigeants allaient modifier ou supprimer le traité à la suite de l’apparition d’une faille qui a entraîné une augmentation du nombre de migrants entrant au Canada.

Mais les deux pays pourraient avoir conclu un accord pour résoudre certains problèmes d’immigration à la frontière septentrionale.

Le L.A. Times rapporte que les États-Unis et le Canada sont parvenus à un accord qui permettra à chaque pays de refouler les demandeurs d’asile qui se présentent à la frontière nord sans autorisation.

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