Les crépitements des armes des bandits peuvent-ils résonner jusqu’à Ottawa?
Lundi 20 mars 2023 ((rezonodwes.com))— Combien de citoyens Haïtiens doivent périr encore des mains des bandits criminels fédérés par le régime Tet Kale pour satisfaire les ambitions du Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, de voir enfin le territoire national envahi par des forces armées étrangères pour qu’il puisse mener à bien sa mission?
Trois mois après la signature de l’accord Tonton Noel, et l’accumulation des postes à ne rien produire, avec Ariel Henry au ministère de l’Intérieur et Emmelie Prophète à la Sécurité Publique, le pays s’enfonce davantage dans l’anarchie sous le regard cynique de ces deux super-ministres.
A moins de trois jours du sommet Biden-Trudeau, les bandits veulent forcer la main aux leaders nord-américains pour donner suite à la requête d’Ariel Henry, toutefois la fin de “la mission des bateaux canadiens”, si mission effective il y avait, commentent des leaders d’opinion haïtiens, dans la rade de Port-au-Prince, n’augure aucun bruit des bottes à l’horizon.
Alors qu’Haïti s’enfonce de plus en plus dans l’anarchie à la suite de l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse en 2021, le spectre de l’intervention militaire est de plus en plus agité par certains, alors que les bandits intensifient la violence.
Certains hauts responsables américains ont expressément désigné le Canada comme le pays idéal pour mener l’effort. La réponse de M. Justin Trudeau a été diplomatique mais ferme : il est préférable d’aborder la crise à distance.
« Le Canada a les coudées franches pour tenter d’apporter son aide », a-t-il déclaré le mois dernier. « Mais nous savons d’expérience que la meilleure chose que nous puissions faire pour aider est de permettre aux dirigeants haïtiens […] de trouver leur propre voie pour sortir de cette crise.”
