Au Brésil, l’esclavage moderne concerne principalement les activités agricoles, notamment la canne à sucre et le café, mais des cas ont également été signalés dans les zones urbaines, notamment dans la confection de vêtements, le travail domestique et la construction.
Au Brésil, la libération de 212 travailleurs en conditions d’« esclavage » a été annoncée vendredi dernier par le ministère brésilien du Travail.
Les inspecteurs ont libéré ces ouvriers agricoles lors d’inspections chez des producteurs d’alcool et de canne à sucre dans trois municipalités des États de Minas Gerais (sud-est) et de Goias (centre-ouest). Les employeurs ne fournissaient pas de biens alimentaires aux ouvriers, les obligeaient à payer leurs outils de travail et leur hébergement dans des locaux insalubres et ne leur donnaient pas d’équipements de protection appropriés alors qu’ils étaient exposés à des produits toxiques.
L’esclavage moderne est une réalité alarmante au Brésil, principalement dans les activités agricoles telles que la canne à sucre et le café, mais également dans les zones urbaines, notamment dans la confection de vêtements, le travail domestique et la construction. Les travailleurs sont souvent recrutés par des intermédiaires dans les régions pauvres du nord-est du pays.
En 2022, le ministère brésilien du Travail avait secouru 2075 personnes dans cette situation, le chiffre le plus élevé depuis 2013 (2808). La libération de ces 212 travailleurs porte à 890 le nombre de travailleurs maintenus dans des conditions indignes libérés depuis le début de l’année 2023.
La police fédérale a ouvert une enquête sur cette affaire. Cette nouvelle libération montre l’importance de l’action gouvernementale dans la lutte contre l’esclavage moderne, qui reste une menace réelle pour de nombreuses personnes au Brésil.
