Jeudi 16 mars 2023 ((rezonodwes.com))–
L’Organisation des États américains (OEA) a organisé une réunion de travail le 15 mars dernier avec le gouvernement haïtien, le Haut Conseil de transition d’Haïti, les États membres et des observateurs permanents de l’OEA ainsi que d’autres parties prenantes clés.
Cette rencontre avait pour but, selon l’OEA, d’identifier les domaines prioritaires de la sécurité, de l’aide humanitaire et de l’assistance électorale/renforcement de la démocratie nécessaires pour permettre et assurer des élections inclusives, libres, justes et crédibles et une transition démocratique en Haïti dès que les conditions le permettront.
Cette rencontre a été retransmise en direct sur le site web de l’OEA ainsi que sur sa page Facebook, avec une interprétation en espagnol, anglais, français et portugais. Le dialogue a été marqué par la participation de plusieurs personnalités telles que le ministre des Affaires étrangères d’Haïti, Jean Victor Généus, le directeur général de la police nationale d’Haïti, les membres du Conseil de transition de haut niveau (HTC) d’Haïti, le ministre des affaires étrangères et du commerce extérieur de la Jamaïque, Kamina Johnson-Smith, le secrétaire général adjoint pour l’Europe, l’Asie centrale et les Amériques du département des affaires politiques des Nations unies, Miroslav Jenca, et le représentant spécial du secrétaire général de l’OEA en Haïti, Cristobal Dupouy.
Au cours de cette rencontre, le Sous-Secrétaire général pour l’Europe, l’Asie centrale et les Amériques, Miroslav Jenca, a lancé un appel à la communauté internationale pour un appui immédiat afin d’éliminer les gangs armés et stopper la violence croissante en Haïti. Helen Meagher La Lime, représentante spéciale sortante du Secrétaire général des Nations Unies, a pour sa part appelé les acteurs internationaux à multiplier les efforts et à poser des actions beaucoup plus concrètes. Léon Charles, ancien chef de la police haïtienne et représentant permanent d’Haïti auprès de l’OEA, a également appelé la communauté internationale à apporter une aide concrète au pays pour adresser le problème des gangs armés, arguant que la police nationale d’Haïti n’en a pas la capacité.
La présidente du haut conseil de transition, Mirlande Manigat, a quant à elle appelé à arrêter la perte de temps et à passer aux actes concrets. Elle a souligné qu’il serait impossible de tenir des élections sans mettre les gangs hors d’état de nuire. Mirlande Manigat a également déploré l’absence de moyens de fonctionnement qui compromet le travail du HCT auquel des missions essentielles ont été confiées.
La réunion s’est terminée par le traditionnel appel des participants à un soutien immédiat de la communauté internationale pour renforcer la police haïtienne et éliminer les gangs armés qui menacent la sécurité du pays.
Nouveau pétard mouillé de l’OEA et des partenaires Tet Kale!
