Le ministère de l’environnement annonce qu’il  »lutte d’arrache-pied pour une réponse robuste » contre les feux de foret ravageurs

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Port-au-Prince, mercredi 15 mars 2023 ((rezonodwes.com))– Le Ministère de l’Environnement (MdE) porte à la connaissance de la population haïtienne, à travers ses organes techniques et départementaux, qu’il lutte d’arrache-pied pour une réponse robuste contre ces feux ravageurs qui ont éclaté dans deux écosystèmes forestiers exceptionnels du pays. Il s’agit du Parc National Naturel Forêt des Pins Versant Ouest du Massif de La Selle (PNNFP- Ouest La Selle) et du Parc National Naturel de Forêts des Pins et Lati- foliées (feuillus et forêts sur karst) de Macaya du Massif de La Hotte (PNNFPL-Macaya La Hotte).

Ces organes, aidés au niveau local par des volontaires de la population et de certaines organisations de la société civile, reconnues pour leur professionnalisme dans le secteur environnemental,  sont actuellement à pied d’œuvre en vue de faire une attaque massive contre la propagation de ces feux, d’évaluer les dégâts et de prendre des mesures subséquentes à court et à moyen termes. Ainsi, le MdE profite de l’occasion pour exprimer sa gratitude envers la population locale et les organisations écologiques pour ce grand KONBIT anti-feu.

La gravité des incendies dans le pays varie naturellement d’une année à l’autre selon les saisons. D’une manière générale, les longues épisodes de sécheresse caractéristiques du climat tropical, avec des températures élevées, une faible humidité relative et des vents forts, notamment dans les zones à relief, sont particulièrement propices à l’éclosion de feux dangereux. La période des incendies forestiers en Haïti s’étend de janvier à août annuellement; la litière de brindilles, de feuilles mortes et d’herbes sèches qui couvrent alors le sol, constituent une matière très inflammable, propice à la propagation des incendies.

Par ailleurs, les premières informations disponibles laissent croire que les incendies sus mentionnés ont une double origine: (i) naturelle (facteurs météorologiques qui s’aggravent avec les changements climatiques dont le phénomène El Niño de l’Océan Pacifique qui augmente les températures et accentue la sécheresse; (ii)  anthropique à relent criminel (écobuage, coupe des arbres forestiers, production de chaux et de charbon, etc.). Le Ministère est en train de conduire une enquête de proximité pour établir exactement les faits.

A un moment où l’État haïtien, via le Gouvernement, a souscrit au sortir du Cadre Mondial de la Biodiversité Post-2020 adopté au Canada, à l’objectif phare de protéger 30% des terres, des eaux intérieures et des océans, le MDE réitère sa volonté inébranlable de sauver de la   destruction les deux écosystèmes en question.

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