Le pape François qualifie le gouvernement de Daniel Ortega de « dictature grossière » dirigée par un président « déséquilibré ». Quid de Ariel Henry en Haïti dépourvu de toute légitimité et sans mandat constitutionnel?
En Haiti, les haïtiens reviennent au temps de Papa Doc avec Doc Ariel, l’actuel monarque incontestable et incontesté avec le droit de nommer 8 juges à la Cour Royale et de prêter serment d’allégeance par devant lui!
Dimanche 12 mars 2023 ((rezonodwes.com))–Le gouvernement du Nicaragua a proposé dimanche de suspendre ses relations avec le Vatican, quelques jours après que le pape François a comparé l’administration du président Daniel Ortega à une dictature communiste ou nazie, dans un contexte de répression de l’Église catholique dans ce pays d’Amérique centrale.
Les relations entre l’Église et le gouvernement nicaraguayen se sont détériorées depuis 2018, lorsque les autorités ont violemment réprimé les manifestations antigouvernementales. Certains dirigeants catholiques ont donné refuge aux manifestants dans leurs églises et l’Église a ensuite tenté de jouer le rôle de médiateur entre le régime et l’opposition.
M. Ortega a qualifié de « terroristes » les personnalités catholiques qu’il considérait comme favorables à l’opposition et qui avaient soutenu les efforts visant à le renverser.
Des dizaines de personnalités religieuses ont été arrêtées ou ont fui le pays. Deux congrégations de religieuses – notamment de l’ordre des Missionnaires de la Charité fondé par Mère Teresa – ont été expulsées l’année dernière, et l’évêque catholique Rolando Álvarez a été condamné à 26 ans de prison le mois dernier après avoir refusé de monter à bord d’un avion qui l’aurait emmené en exil aux États-Unis. Il a également été déchu de sa nationalité nicaraguayenne.
Le pape François est resté largement silencieux sur la question, ne voulant apparemment pas attiser les tensions, mais dans une interview accordée le 10 mars au média argentin Infobae, il a qualifié le gouvernement de M. Ortega de « dictature grossière » dirigée par un président « déséquilibré ».
Au Nicaragua, « nous avons un évêque en prison, un homme très sérieux et compétent, qui a voulu donner son témoignage et n’a pas accepté l’exil », a déclaré François en faisant référence à Mgr Álvarez. « C’est quelque chose d’extérieur à ce que nous vivons, comme s’il s’agissait d’une dictature communiste en 1917 ou d’une dictature hitlérienne en 1935 ».
