Pour le secrétaire général du Parti politique Fanmi ayisyen reveye (FAR), Angelot Gresseau, un nouveau paradigme s’impose dans les discussions internationales sur la crise haïtienne. Les dirigeants politiques responsables de la situation chaotique d’Haïti durant les 20 dernières années doivent être écartées dans les échanges, soutient-il.
Mardi 28 février 2023 ((rezonodwes.com))–
Le dirigeant du Parti politique Fanmi ayisyen reveye (FAR) semble avoir dit haut ce que d’autres pensent tout bas. Un nouveau modèle impliquant la participation des organisations politiques émergentes afin d’adresser les défis et d’exposer la situation d’Haïti s’impose, selon le secrétaire général du PAR, Angelot Gresseau.
À travers une note de presse rendue publique, ce mardi 28 février, que le journal a consultée, les dirigeants du PAR impute aux partis politiques au-devant de la scène sur l’échiquier politique la responsabilité de la débâcle haïtienne durant ces 20 dernières années. Sans équivoque, le parti FAR exige la prise en compte des structures politiques rénovatrices qui espèrent rompre l’ordre établi écartant les idées nouvelles et transformatrices. Le leader politique garde de citer des noms, mais encourage de nouvelle perspective pour dénouer la crise.
« Nous sommes surpris de voir que la délégation conduite par le Premier ministre de la Jamaïque, Andrew Holness n’a pas tenu compte de l’émergence de nouvelles structures sur l’échiquier politique qui s’engagent aux côtés du peuple haïtien pour une amélioration globale de sa condition d’existence », lit-on dans le texte qui transpire un certain écœurement face à la prééminence des partis politiques qui ont pignon sur rue.
À l’occasion de la dernière mission de la délégation de la Communauté caribéenne à Port-au-Prince, le lundi 27 février, des partis dont Fanmi Lavalas, la plateforme SOLID, la Fusion des sociaux-démocrates haïtiens, le Secteur démocratique et populaire (SDP), des représentants de l’Accord Montana, des alliés de l’Accord du 21 décembre se sont entretenus avec le premier ministre jamaïcain Andrew Holness et d’autres dirigeants de la CARICOM.
Hervé Noel
vevenoel@gmail.com
