Classement 2022 des 50 villes les plus violentes du monde : Port-au-Prince qui s’écroule sur les fatras et en proie à la violence des gangs fédérés et rivaux, figure sur la liste.
Le Mexique remporte la palme | La violence des gangs est “planifiée” en Haïti par les élites économiques et politiques pour faciliter une intervention militaire, toujours au point mort. Chat konnen rat konnen barik mayi a rete la.
Mardi 21 février 2023 ((rezonodwes.com))— Les villes les plus violentes du monde : six d’entre elles sont situées en Colombie, en Haïti et à la Jamaïque, entre autres.
Port-au-Prince, certes, avait quelques endroits réputés dangereux, dans les années antérieures, mais n’a jamais atteint ce haut stade d’insécurité avant l’émergence du régime criminel et corrompu PHTK dans toutes ses versions confondues Martelly-Jovenel-Ariel.
Une cartographie de la région publiée récemment par l’analyste politique Daly Valet, montre une capitale ”bien” encerclée “ par des forces du mal avec les entrées et sorties nord et sud placées sous contrôle des gangs G9 et alliés ainsi que leurs rivaux opérant en toute impunité.
La ville mexicaine de Colima, dans l’État occidental du même nom, arrive en tête avec 181,94 homicides pour 100 000 habitants dans le « Classement 2022 des 50 villes les plus violentes du monde », présenté par le Conseil citoyen pour la sécurité publique et la justice pénale du Mexique.
« Pour la sixième année consécutive, une ville mexicaine est la plus violente du monde. En 2022, cette ville mexicaine la plus violente du monde était Colima », a déclaré José Antonio Ortega, président de l’organisation.
Le taux d’homicide est le troisième plus élevé depuis le début du classement en 2009, après celui de la ville mexicaine de Zamora en 2021, avec 196,63, et le pic le plus élevé à Ciudad Juárez, avec 229,06, en 2010.
En 2022, neuf des dix villes les plus violentes du monde étaient mexicaines : Colima, Zamora, Ciudad Obregón, Zacatecas, Tijuana, Celaya, Uruapan, Juárez et Acapulco.
En ce sens, M. Ortega a souligné que « le Mexique est le pays qui compte le plus grand nombre de villes violentes », avec 17 villes sur 50 comptant 300 000 habitants dans le rapport le plus récent.
Le top 10 des villes les plus violentes comprend également la Nouvelle-Orléans, aux États-Unis, et au moins quatre villes du Venezuela n’ont pas été incluses « en raison d’un manque d’informations minimalement fiables ».
« Si le Venezuela est le cas le plus extrême d’opacité dans les informations sur l’incidence de la criminalité, on constate des reculs dans des pays comme le Brésil et même aux États-Unis », a déclaré Leonardo García, coordinateur national de Misión Rescate Mexico.
Quelles sont les villes les plus violentes du continent, selon le rapport ?
Sur les 50 villes figurant dans le rapport, six sont considérées comme les plus violentes en Colombie. La nouveauté est que deux nouvelles villes ont été ajoutées à la liste.
Cali occupe la 32e place avec un taux d’homicide de 42,09 pour 100 000 habitants. Santa Marta fait désormais partie de la mesure avec un taux d’homicide de 39,28, ce qui la place au 37e rang. Buenaventura se classe au 43e rang (taux d’homicide de 35,16). Cartagena se classe au 47e rang (31,29), suivie de Palmira au 48e rang (30,66) et de Cúcuta au 49e rang (29,47).
Ainsi, 17 villes du Mexique, 10 du Brésil, 7 des États-Unis, 6 de la Colombie, 4 de l’Afrique du Sud, 2 du Honduras, 1 de Porto Rico, 1 de l’Équateur, 1 de la Jamaïque et 1 d’Haïti ont été répertoriées dans le rapport.
Toutefois, en Haïti, le régime PHTK, notamment la coalition PHTK3-SDP-Fusion-RNDP, est accusé de cacher derrière la violence des gangs, “la seule façon pour eux de conserver le pouvoir et de provoquer une violence programmée pour enfin déclencher une nouvelle occupation militaire”.
