Kidnapping | Marche : plus de voix exigent la libération du journaliste Jean Thony Lorthé

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Plus d’une semaine après l’enlèvement du journaliste de radio Vision 2000, Jean Thony Lorthé et de deux autres proches à Laboule 12, le gouvernement de facto se terre dans un silence complice. Aucune initiative des autorités politiques pour faciliter la remise en liberté du travailleur de la presse, sinon des initiatives citoyennes de journaliste pour réclamer la libération des trois otages.

Une foule de manifestants en mode dispersé s’est convergée à Pont-Morin avant le coup d’envoi de la marche à l’initiative du Réseau national des groupes sanguins de rhésus négatifs (RENAGSANG) pour exiger la libération de Jean Thony Lorthé.

Dans les premières heures du mardi 14 février, des journalistes, des défenseurs des droits humains, des figures de la société civile organisée au même titre que des militants politiques affluent déjà les lieux, devant le périmètre du siège social de la Natcom à Bois-Verna afin de faire écho aux revendications visant à forcer les autorités à adresser la problématique de l’insécurité.

« Libérez le journaliste Jean Thony Lorthé et ses proches. Les otages ne disposent pas de 200 mille dollars américains pour payer des ravisseurs », ont scandé les dizaines de journalistes qui défilaient à Lalue, Avenue Charles Sumner, Avenue Christophe.

 La directrice de programme du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Marie Rosy Auguste Ducéna figure parmi d’autres personnalités à accompagner les protestataires. Elle dénonce l’insécurité généralisée qui endeuille les familles et blâme les autorités de facto insensibles au sort de la population abandonnée, victime d’acte de violence armée des gangs.

D’autres voix dont celle du syndicaliste Josué Mérilien, de l’ancien député Serge Jean-Louis, du défenseur des droits humains Édouard Paultre, du militant politique Léonard Jean Renald Naud appellent à faire front commun contre la politique sécuritaire appliquée par l’administration du Dr Ariel Henry, indifférente aux appels de la population meurtrie et dévastée par les gangs.

Des familles ont déserté leur quartier, d’autres décapitalisé par des kidnappeurs ont été contraints à abandonner Haïti.

Hervé Noel

vevenoel@gmail.com

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