Claude Joseph, Ariel Henry, Leon Charles… qui n’ont pas porté assistance à une personne en danger, ne se sentent-ils pas concernés par ce procès?
Pour le procès de Palacios le 27 mars prochain, le ministère américain de la Justice présentera comme témoins experts un médecin légiste pour évaluer la manière dont est mort Jovenel Moise, un expert en balistique ou en armes à feu, un expert en contrôles et réglementations des exportations, et un expert en analyse judiciaire numérique.
Vendredi 3 février 2023 ((rezonodwes.com))– Mario Antonio Palacios Palacios qui a été capturé le 21 octobre 2021 en Jamaïque, où il avait réussi à s’enfuir après l’assassinat de Jovenel Moïse , le 7 juillet 2021, a été envoyé au Panama et finalement aux États-Unis, où son procès a été déjà engagé.
Le procès avec jury est prévu pour le 27 mars, ce qui signifie que l’homme, qui risque jusqu’à la prison à vie, n’a pas accepté les accusations portées contre lui.
Après sa capture en Jamaïque, on sait que c’est Palacios lui-même qui a contacté la justice américaine et rencontré les enquêteurs en octobre 2021. Lors de cet entretien, selon les documents judiciaires, il leur a dit qu’il avait été engagé pour se rendre en Haïti et participer, dans un premier temps, à l’arrestation de Moïse, a parlé du projet raté de l’enlever par avion et a admis que le 6 juillet 2021, il avait été informé que le projet était en fait de tuer le chef de l’État.
Selon les documents judiciaires que le ministère de la Justice a fournis à l’avocat de Palacios au moment des faits, il existe « des transcriptions préliminaires dans lesquelles son client (Palacios) a admis que lui et d’autres membres de la sécurité colombienne avaient été informés à l’avance que l’opération du 7 juillet 2021 entraînerait la mort du président Jovenel Moïse ».
En d’autres termes, Palacios savait que l’ancien chef d’État PHTK2 allait être tué ce jour-là et a pourtant continué à participer à l’opération, souligne le document.
En outre, les États-Unis disposent de communications électroniques et d’éléments de preuve récupérés sur les téléphones portables de plusieurs des détenus, notamment des messages textuels, des fichiers audio, des photographies et des fichiers vidéo ; l’analyse scientifique des téléphones portables de Palacios, des relevés de voyages internationaux, des programmes d’entraînement, des photographies de scènes de crime, des rapports de traçage d’armes à feu et un rapport d’autopsie.
Tous ces éléments démontreraient la responsabilité du Colombien dans le crime. Mais en plus, il y a une déclaration sous serment d’un agent spécial du FBI qui enquête sur cette affaire et qui a raconté les mouvements du groupe de 20 Colombiens qui sont arrivés en Haïti au début du mois de juin.
Et Claude Joseph était encore Premier ministre de facto, en charge d’un referendum-bidon et des elections-selections de concert avec des agences onusiennes, Binuh en particulier!
