Samedi 28 janvier 2023 ((rezonodwes.com))–
Haïti, en un laps de temps, est devenu un pays failli par la faute des dirigeants inconséquents et incompétents, placés à la tête de l’État depuis mai 2011. Ces dirigeants de la mouvance PHTK-Tèt Kale qui manquent de vision et de planification ont occasionné des dommages économiques irréversibles, tels que la remise en question de l’Indépendance d’Haïti et sa souveraineté ajouté à la mauvaise gestion des finances publiques.
Martelly, Jovenel Moise, Ariel Henry pris dans l’engrainage de soumission aveugle face à leurs tuteurs envers lesquels ils ont des redevances, ont fait preuve de manque de leadership et de capacité à résoudre les problèmes sociaux et politiques du pays, entraînant des tensions et des conflits internes. En outre, ces incompétents se sont révélé des sempiternels corrompus, en témoigne les rapports de la Cour des Compte sur la dilapidation des fonds de Petro Caribe.
Aujourd’hui, le monarque Henry Nul (PHTK3/4), tout comme ses prédécesseurs PHTK1, PHTK2, se montre plus préoccupé par les intérêts claniques plutôt que par ceux de leur peuple, ce qui cause des dommages irréparables à la société et aux institutions. Ainsi, une gestion irresponsable et incompétente des dirigeants peut entraîner un effondrement économique et social, et une perte de confiance de la population envers leur gouvernement pensant détourner l’attention à travers des slogans d’élections « libres, honnêtes et sincères » à organiser sous l’obédience d’un CEP éventuellement acquis à la cause des oligarques.
Un bon dirigeant qui gouverne pour son peuple sans connexion avec la mafia, les bandits et les oligarques doit posséder les qualités suivantes:
1.- Intégrité morale: Il doit être honnête, intègre et ne pas se laisser corrompre par l’argent ou les influences extérieures. Il doit agir dans l’intérêt de son peuple, et non pour son gain personnel.
2.- Vision claire: Il doit avoir une vision pour son peuple et pour son pays, et être capable de la communiquer efficacement. Il doit également être en mesure de prendre des décisions éclairées pour l’avenir de son pays.
3.- Responsabilité: Il doit être responsable de ses actions et de celles de son gouvernement. Il doit être capable de rendre des comptes à son peuple et de répondre à leurs préoccupations.
4.- Leadership: Il doit être un leader qui inspire confiance et respect. Il doit être capable de diriger son gouvernement efficacement, de prendre des décisions rapidement et de motiver son peuple à atteindre des objectifs communs.
5.- Transparence: Il doit être transparent dans ses actions et ses décisions, et doit donner accès à l’information aux journalistes et citoyens de son pays. Il doit également être ouvert aux critiques et aux suggestions pour améliorer la gouvernance.
Un vrai dirigeant doit être conscient de ses limites et de ses capacités. Il doit avoir le courage de démissionner s’il se révèle incompétent à satisfaire les besoins et les attentes de son peuple. Cela montre sa responsabilité envers le bien-être de son peuple, et sa volonté de ne pas s’accrocher au pouvoir à tout prix. Il doit être capable de reconnaître quand il est temps de passer le flambeau à quelqu’un de plus qualifié pour gérer les affaires du pays. C’est un acte de leadership courageux qui montre qu’il met l’intérêt de son peuple avant sa propre ambition personnelle.
Ainsi, il gagne la confiance et l’estime de son peuple en étant honnête et responsable et loin d’être un esclave à talent.
caricature: Castro Desroches
