par Bobb Rousseau
Des policiers, jusqu’à preuve du contraire, ont fusillé Mackendy D’Haïti ce vendredi 26 Janvier. Il était en train de faire ce qu’il faisait le mieux; protéger la ville pour que sa ville natale et ses parages ne deviennent pas un refuge d’opérations pour les bandits. Sauf qu’il n’ a pas été tué par des bandits, mais par des hommes qui ont assermenté de servir la population et de protéger les vies.
Quelque soit la situation, les policiers doivent neutraliser pour désamorcer toute situation. Tirer, voire tuer, doit être le dernier ressort. Ces policiers n’ont exhaussé aucune avenue relative à leur formation policière. Plutôt, ils ont opté pour la fusillade, l’assassinat, le meurtre, l’exécution publique.
Les témoins de ce meurtre odieux ont dit que Mackendy dialoguait avec les policiers après qu’ils (les policiers) aient tué un petit marchant de la zone pour des raisons jusqu’à présent inconnues.
Mackendy était le militant le plus actif de la région des palmes. Il était présent dans toutes les manifestations auxquelles il était toujours en tête pour revendiquer, dénoncer et proposer. Sa mort est une perte pour la bataille politique populaire. Ces policiers ont gaspillé l’actif le plus valable de la lutte contre la corruption, l’impunité et la brutalité policière. La société pleure cette perte. J’implore les autres militants de ne pas céder l’arme de la révolte pour que la mort de Mackendy D’HaitI ne soit pas en vain ou une autre statistique.
La communauté léogânaise est en deuil, mais une aile dure de révolution que Mackendy voulait est cassée. Toutefois, la lutte continue. J’exige que la PNH commence une investigation musclée et détaillée sur les actes de ces policiers. En attendant les résultats de cette investigation, je demande qu’ils soient mis en disponibilité. J’exige en outre que la communauté laisse la justice poursuivre sa voie sans aucune intrusion externe.
Bobb Rousseau
