6 octobre 2025
Jour des Nations Unies: Ariel Henry ouvre une parenthèse quand il aurait dû la fermer!
Actualités Corruption Diplomatie Economie Flashback Insécurité|Kidnapping Justice PHTL livre Haiti à l'Occupation étrangère Société

Jour des Nations Unies: Ariel Henry ouvre une parenthèse quand il aurait dû la fermer!

un billet de la rédaction

Au lendemain de l’exécution des dix-neuf officiers « soupçonnés de trahison », par le Dr. François Duvalier, le 8 juin 1967, celui-ci, possédant le sens aigu de la dérision, se mit à citer les noms de ces braves citoyens passés par les armes. Plus d’un demi-siècle plus tard, un autre médecin, du nom d’Ariel Henry, à l’humour tout aussi cynique nécessaire pour exécuter les basses-oeuvres de ses tuteurs, a appelé les haïtiens « à s’unir pour que les principes et les valeurs de la Charte des Nations Unies soient vraiment une réalité« .

Dr. Ariel Henry parvenu au pouvoir dans les conditions que l’on sait, en principe, depuis l’acceptation du Conseil de Sécurité de se pencher sur son acquiescement tacite alors qu’il n’en avait nullement le droit d’appuyer une occupation militaire du territoire national, est désormais considéré comme un traitre à la Patrie et met votre vie en danger. Malgré une résolution « améliorée » adoptée vendredi par le Conseil de Sécurité, le suspense reste entier avec sa présence indésirable encore à la Primature.

Les valeurs cultivées par les Nations Unies, avant de venir mettre le doigt dans l’engrenage du régime criminel et corrompu Tèt Kale-PHTK, étaient amplement suffisantes pour rappeler aux Haïtiens l’importance de la date du 24 octobre. Alors pour la leur rappeler, personne n’aurait besoin d’un Premier ministre décrié et apatride dont les mots sont devenus sans importance aucune vu le trait de caractère décevant d’un personnage debout sur un pied d’estale, pour admirer ces compatriotes mourir de privations de droits de rejeter un dirigeant incapable et soupçonné de crime.

« Ce 24 octobre, consacré à la Journée des Nations unies, nous rappelle notre engagement et notre devoir de lutter pour la paix, les droits humains, l’égalité entre hommes et femmes, le progrès, le développement, et surtout contre la pauvreté extrême« , Ariel Henry n’avait-il pas mieux à faire ce lundi en ouvrant cette parenthèse quand il aurait dû la fermer après les tractations diplomatiques de vendredi dernier? Ces conciliabules ont accouché une énième résolution des Nations Unies, nettement loin d’atténuer les conséquences de cohabitation harmonieuse des gangs G9 et des hommes et femmes de la coalition PHTK-SDP-MTV-Fusion-Inite.

Le PM de facto quand il ne court pas après le titre de « l’immobilisme », marquant sa monarchie il se lance dans l’euphémisme. « Face à cette crise majeure que nous vivons« , a-t-il écrit délaissant son rôle d’acteur de premier plan de la débâcle pour tenter de se glisser dans les gradins. Une chose est certaine, le cynisme ne sera jamais en rupture de stock aussi longtemps que le peuple accepte cette marchandise avariée donnant lieu à des blablas quand la table est desservie. A bien saisir, tout commence par une parenthèse ouverte et se termine par une parenthèse fermée ostentatoirement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.