Maduro rejette la reconduction de la mission des droits de l’homme de l’ONU qui « s’immisce » dans les affaires du Venezuela

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De pareilles déclarations concernant BINUH, « le parti politique au pouvoir en Haiti« , selon de nombreuses dénonciations, ne viendraient jamais des « esclaves à talent » Ariel Henry et alliés PHTK, Laurent Lamothe, André Michel, Reginald Boulos, Edmonde Beauzile, Cholzer Chancy, Gary Bodeau, Claude Joseph, Hervé Foucant…

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Dimanche 9 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–Le gouvernement du président Nicolas Maduro a exprimé son mécontentement face au renouvellement de la mission d’enquête internationale indépendante du Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur le Venezuela, qu’il considère comme une « ingérence ».

« En ce qui concerne l’infâme résolution approuvée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui renouvelle le mécanisme de surveillance hostile appelé Mission d’établissement des faits, le Venezuela ratifie qu’il ne reconnaît aucune manœuvre de tutelle qui cherche à nous violer », a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Carlos Faria, dans un message publié sur Twitter en même temps que la déclaration officielle.

« Un nouvel outrage a été commis contre le Venezuela, renouvelant une mission qui manque de toute crédibilité. Il est conçu pour l’interventionnisme et pour la falsification de la réalité. Cette commission est un instrument politique pour la diffamation la plus éhontée des questions relatives aux droits de l’homme », a ajouté le ministère.

Pour Faria, cette décision a un « caractère colonialiste ». « C’est une vieille habitude des puissances impérialistes, comme les États-Unis et l’UE, de faire pression sur le reste du monde avec des postures colonialistes infâmes. Dans ce cas, ils utilisent l’expédient éculé des droits de l’homme », a-t-il déclaré.

« Ils ne pardonnent pas au Venezuela le développement social réalisé sur la base de l’indépendance, une avancée gravement affectée par le blocus criminel de ces pouvoirs », a-t-il ajouté. « Ils ne nous pardonnent pas non plus d’avoir mis en échec la politique brutale de ‘changement de régime’. Aucun chantage ne pourra arrêter notre peuple dans sa détermination à être souverain », poursuit-il.

Sur les 47 États qui composent le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, 19 ont soutenu la prolongation, tandis que cinq ont voté contre – le Venezuela lui-même, Cuba, la Bolivie, la Chine, l’Érythrée – et que les autres se sont abstenus.

La décision a également été applaudie par l’ONG Human Rights Watch (HRW), qui la considère comme « une étape fondamentale » vers la responsabilisation des « crimes graves » qui auraient été commis au Venezuela.

HRW rappelle que cette mission indépendante des Nations Unies a déjà publié quatre rapports qu’elle considère comme « lapidaires », car on y trouve des preuves de « crimes contre l’humanité » avec « complicité judiciaire ».

Les éléments recueillis jusqu’à présent par la mission de l’ONU pourraient contribuer à une enquête du Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI), qui surveille la situation depuis novembre 2021 en vue d’établir d’éventuelles responsabilités individuelles pour des crimes internationaux.

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