Lima – Blinken met en garde l’OEA contre la « prolifération de dirigeants antidémocratiques sur le continent américain ». Mais quid d’Ariel Henry?

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Ariel Henry qui n’a jamais été à une élection, est l’exemple typique d’un dirigeant anti-démocrate si l’on se réfère à la hausse des prix de carburant appliquée de façon unilatérale. Celui-ci ne jouit d’aucune légitimité populaire pour engager le pays dans une spirale d’occupation militaire.

Sans citer directement aucun dirigeant, le secrétaire d’État Antony Blinken a donné comme exemple l’adoption de lois prolongeant le mandat des présidents ou permettant le harcèlement des juges.

Jeudi 6 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a prévenu jeudi devant l’Organisation des États américains (OEA) qu’il y a de plus en plus de dirigeants antidémocratiques dans la région et a appelé à mettre de côté les idéologies pour défendre la démocratie.

Lors de la LIIe Assemblée générale de l’OEA, qui s’est tenue à Lima, il a critiqué, sans en citer aucun directement, le fait que « nous voyons de plus en plus de dirigeants qui entreprennent des mesures antidémocratiques sous la fausse justification qu’ils bénéficient du soutien populaire« , ce qui est contraire pour Dr. Ariel Henry, au pouvoir depuis plus de 14 mois, sans aucune légitimité populaire.

Le chef de la diplomatie américaine a donné comme exemple l’approbation de lois qui prolongent les mandats des présidents ou permettent le harcèlement des juges. Ariel Henry au pouvoir en Haïti à partir d’un tweet « d’un syndicat d’ambassadeurs », va jusqu’à réclamer l’intervention des troupes étrangères dans son pays, une attribution qui revient uniquement au parlement et président légitime d’haiti, en conformité avec la Constitution. N’est-il pas inclus dans le lot de dirigeants antidémocrates sur le continent américain?

En réponse, M. Blinken a déclaré que les États-Unis travailleront avec leurs partenaires, tant les gouvernements que les organisations de la société civile, pour dénoncer ces abus. « Je veux être très clair : il ne s’agit pas de choisir un camp entre la gauche et la droite ou les progressistes et les conservateurs, il s’agit de s’engager pour la démocratie avant les idéologies et les partis« , a-t-il revendiqué.

Le ministre américain des affaires étrangères a également appelé les pays de la région à « condamner sans équivoque les régimes autoritaires de la région », citant le Nicaragua, Cuba et le Venezuela tout en épargnant soigneusement le régime illégitime d’Ariel Henry.

Il a affirmé que le gouvernement de Daniel Ortega au Nicaragua viole la charte démocratique de l’OEA en « arrêtant arbitrairement l’opposition, en réprimant les protestations et en commettant des fraudes électorales flagrantes« . Des actions similaires vécues actuellement en Haïti, sous le règne d’Ariel Henry, ordonnant aux policiers de tirer à hauteur d’homme sur des manifestants anti-gouvernementaux.

Il s’en est également pris à Cuba pour les « centaines de personnes arrêtées » lors des manifestations de juillet dernier et qui restent en prison simplement pour être sorties « demander le respect de leurs droits humains« .

Il a accusé le gouvernement vénézuélien de Nicolás Maduro d’avoir provoqué une « catastrophe humanitaire » qui a conduit 6 millions de personnes à quitter le pays.

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