Le chaos « programmé » en Haïti au menu de l’agenda du 52e sommet annuel de l’OEA qui s’ouvre mercredi au Pérou

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« Nous attendons un soutien fort de la part de tous les États membres de l’OEA pour la résolution sur l’Ukraine, sur Haïti, sur le Nicaragua« , a déclaré le diplomate américain pour les Amériques Brian Nichols.

Toutefois, « tout soutien fort » dont fait allusion M. Nichols, dénonce-t-on dans les milieux politiques sur le terrain, c’est la formation d’un gouvernement PHTK 4 pour organiser une « nouvelle tragédie électorale« , comme par le passé alors que la majorité de la population, on ne peut plus clair, « Ariel Henry doit foutre le camp de la Primature« .

à lire également: »La situation de chaos en Haïti est créée par la communauté internationale pour s’emparer des richesses de notre sous-sol », déclare le diplomate Edwin Paraison.

Mardi 4 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–La seule présence de l’ex-DG de la PNH, M. Léon Charles, encore à l’OEA, au lendemain de l’assassinat d’un président, alors qu’il devrait être à la disposition de la justice pour n’avoir pas apporté assistance à Jovenel Moise, en danger, est autant de preuve significative du chaos « programmé » en Haiti, s’accordent à dire plusieurs leaders politiques y compris un ancien diplomate haïtien. Pour l’ancien consul d’Haïti en République dominicaine, Edwin Paraison, « la situation que traverse le pays est la conséquence d’un plan international visant à s’emparer des ressources se trouvant dans le sous-sol de la nation« .

En effet, l’assemblée annuelle de l’Organisation des États américains (OEA) débute mercredi à Lima, au Pérou avec un œil sur la guerre en Ukraine et le Nicaragua. Ironie mordante, Léon Charles va se prononcer sur la situation de ce dernier alors que son propre pays dirigé par un « tchoul de l’OEA« , selon Dr. Josué Renaud de NEHRO, connait une crise sans précédent.

Une trentaine de délégations du continent discuteront de divers projets de résolution et de déclaration, principalement sur la crise politique et des droits de l’homme au Nicaragua, ainsi que sur la grave situation en Haïti avec les gangs fédérés par le régime PHTK, soutenu fermement par l’OEA, ONU, BINHU, Core Group.

Il y aura également des discussions sur les migrations vénézuéliennes et l’invasion russe en Ukraine, un conflit qui cause des maux de tête à Washington et menace la sécurité alimentaire en Amérique latine.

« Nous attendons un soutien fort de la part de tous les États membres de l’OEA pour la résolution sur l’Ukraine, sur Haïti, sur le Nicaragua », a déclaré le diplomate américain pour les Amériques Brian Nichols.

Une autre question susceptible de dominer les discussions à Lima est le processus d’élection du nouveau président de la Banque interaméricaine de développement (BID), qui s’est ouvert la semaine dernière après la destitution de son président, Mauricio Claver-Carone.

La 52e Assemblée générale de l’OEA « arrive à un moment difficile en termes d’accumulation de problèmes et d’urgence de coopération », a déclaré à l’AFP Manuel Orozco, du Dialogue interaméricain, un groupe de réflexion de Washington.

« La situation du Nicaragua est un défi très extrême étant donné l’auto-isolement du régime Ortega, qui évite de respecter les accords internationaux, de faire partie du système interaméricain et de gérer les relations multilatérales ou bilatérales », a-t-il ajouté.

L’OEA doit également examiner une déclaration sur la situation des droits de l’homme au Venezuela, a indiqué M. Nichols. D’autres points de l’ordre du jour ont été proposés par le Pérou, comme la lutte contre la discrimination, qui agite les esprits à Lima.

L’Assemblée annuelle se termine vendredi.

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