Empereur Dessalines: « Mais quant à ceux qui, enivrés d’un fol orgueil esclaves intéressés d’une coupable prétention , sont assez aveugles pour penser qu’ils forment l’essence de la nature humaine ; qu’ils n’approchent jamais de là terre de Saint-Domingue ».
Mercredi 21 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–Pour l’histoire et plus particulièrement pour le patrimoine national, il est désormais entendu, preuve à l’appui, que l’Empereur Jean-Jacques Dessalines, le Premier de tous les Haïtiens, aurait pris naissance un 25 juillet, non le 20 septembre 1758.
Selon une publication de « Gazette », un journal politique et commercial d’Haiti, en date du jeudi 1er aout 1805, un hommage extraordinaire a été rendu à l’Empereur Dessalines, « le 25 de Juillet » 1805 à l’occasion de « l’anniversaire du jour de sa fête« . Le texte souligne qu’ « il est bien juste que tout ce qui a rapport à cet grand homme intéresse le peuple qu’il a su rendre libre et heureux« .
Ce document dont l’authenticité ne serait remise en question, en aucun des cas, précise: « En rendant compte des cérémonies qui ont lieu à cette occasion, nous remplissons un devoir qui nous est bien cher, en contribuant à faire connaitre jusqu’à quel point l’amour et la fidélité du peuple d’Haiti se sont manifesté envers son souverain« .
Rappelons que l’Empereur avait 48 ans quand il a été lâchement assassiné et depuis lors, les Haïtiens ne s’identifiennt plus dans le « système » instauré et en vigueur depuis le 17 octobre 1806. Ariel Henry et la coalition PHTK-SDP-Fusion-Inite-MTV… en sont actuellement les véritables gardiens, intérêt mesquin oblige.
« Le véritable fondateur de la nation haïtienne c’est Dessalines. Donner ce titre à un autre qu’à lui c’est le lui contester« , écrit Dr. Louis-Joseph Janvier.
« Non seulement on le lui a contesté, ainsi que cela se voit, dans plusieurs écrits, ignorés des superficiels, composés par des Haïtiens ou des Européens, mais encore, en Haïti même, on a fait la nuit pendant trop longtemps autour du nom glorieux de celui qui brisa définitivement les chaînes de l’esclavage dans lequel la race noire croupissait auparavant« .
Les constitutions d’Haïti (1801-1885) / par Louis-Joseph Janvier, page 42.