Biden place Haïti, Venezuela, Jamaïque… sur une liste de « pays majeurs de transit de la drogue ». Maduro la qualifie d' »infame » et d' »incohérence »

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Le Venezuela rejette le maintien de son nom sur la liste américaine des pays producteurs de drogue. Ariel en rit.

Lundi 19 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–Contrairement au Premier ministre contesté d’Haiti, trop « occupé » avec ses alliés du SDP, de la Fusion à enfoncer le couteau dans la plaie des braves citoyens de la classe moyenne, que de défendre l- ce qui reste de – ‘honneur de son pays placé sur une liste de « carrefours de la drogue », le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a énergiquement réagi au memorandum du président Joe Biden.

Le gouvernement vénézuélien a rejeté samedi le mémorandum du président américain Joe Biden, publié jeudi, dans lequel la nation sud-américaine figure sur la liste des principaux pays de transit et de production de drogue.

« Cette publication infâme ignore le respect fidèle des engagements internationaux du gouvernement bolivarien, dont la ténacité à aborder la lutte permanente contre le trafic illicite de drogues s’est inscrite dans les fondements des Nations unies« , a déclaré le Venezuela dans un communiqué publié par le ministère des affaires étrangères.

Le memorandum mentionne spécifiquement le Venezuela, l’Afghanistan, la Birmanie et la Bolivie « pour avoir manifestement manqué à leur responsabilité de faire des efforts substantiels au cours des 12 mois précédents pour se conformer aux obligations qui leur incombent en vertu des accords internationaux contre le trafic de drogue« .

À cet égard, le gouvernement de Nicolás Maduro a condamné l’intention des États-Unis de « persister dans l’imposition de politiques extraterritoriales« .

Maduro a qualifié le mémorandum d' »incohérent » et a affirmé qu’il s’agissait d’un document « de nature interférente et dépourvu de fondement juridique« .

Il a également souligné « l’engagement sans restriction et inconditionnel » du Venezuela dans la lutte contre le trafic de drogue et la mise en œuvre de politiques de saisie et de confiscation de substances illicites.

« Le gouvernement bolivarien a réalisé, avec des politiques souveraines, les plus grandes saisies et confiscations de l’histoire et a mené une guerre totale contre les trafiquants de drogue et les groupes irréguliers hors la loi, enregistrant ainsi en 2021 la saisie record de 51 tonnes de drogue dans plus de 5 000 procédures », a-t-il souligné.

Dans son mémorandum, les États-Unis identifient le Venezuela, l’Afghanistan, les Bahamas, le Belize, la Birmanie, la Bolivie, la Colombie, le Costa Rica, l’Équateur, le Salvador, le Guatemala, Haïti, le Honduras, l’Inde, la Jamaïque, le Laos, le Mexique, le Nicaragua, le Pakistan, le Panama, le Pérou et la République Dominicaine comme des « pays majeurs de transit de la drogue » ou des « pays producteurs de drogues illicites » d’ici 2023.

Dans le texte, publié sur le site web du département d’État, les États-Unis indiquent toutefois que la présence d’une nation sur cette liste « ne reflète pas les efforts de son gouvernement en matière de lutte contre la drogue ni son niveau de coopération avec les États-Unis ».

En Haïti, du côté de la Primature, cette publication est passée inaperçue comme une lettre à la poste, car au fond, Ariel Henri n’est qu’une marionette dont les ficelles sont tirées par Helen La Lime, dénonce-t-on dans les milieux politico-sociales à Port-au-Prince.

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