Ambassadeur E. Bocchit: « Ces Exécutifs (investisseurs) voulaient présenter leurs offres et discuter avec le PM les opportunités d’investissements dans divers domaines comme la communication, l’infrastructure et l’énergie renouvelable ».
Vendredi 9 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–Le Premier ministre contesté d’ Haïti, Dr. Ariel Henry, parti mercredi sur la pointe des pieds pour la Floride, rappelant les Duvalier profitant de la nuit du 6 au 7 février 1986 pour filer à l’anglaise, est rentré vendredi à Port-au-Prince, sous les vrombissements des moteurs et les stridences des pneus de plus d’une vingtaine de véhicules sur l’asphalte l’accompagnant vers la Primature à travers des rues jonchées de fatras. Sans doute, aveuglé par la hantise d’une velléité accrue de garder le pouvoir pour son clan PHTK fusionné avec SDP et MTV, Ariel Henry ne se rend même pas compte qu’il règne sur une capitale assiégée par les gangs et l’une aux rues des plus sales au monde.
La rédaction de Rezo Nòdwès se mettant en tête de l’existence d’un protocole de communication comme tout vrai gouvernement constitué en dispose, a contacté la direction du porte-parolat. Le journal voulait s’enquérir auprès des responsables pour savoir si « le chef du gouvernement allait donner un point de presse à sa descente d’avion au salon diplomatique de l’Aéroport« . Jusqu’au moment où nous rédigeons ces lignes, notre requête est restée lettre morte.
Tout compte fait, nous nous sommes orienté vers l’ambassade d’Haïti à Washington. Le diplomate de carrière, M. Bocchit Edmond, bien qu’il occupe de fait depuis plus de deux ans la fonction de chef de mission diplomatique auprès des Etats-Unis, a voulu participer à nos entrevues.
Toutefois, il est à signaler que l’ambassadeur Edmond a laissé beaucoup de questions sans réponse. Tactique ou sens diplomatique poussé!
RN: M. l’ambassadeur. Jusqu’à ce matin, vous étiez encore à Washington d’après nos informations, ne devriez-vous pas vous retrouver à côté du Premier ministre Ariel Henry de passage aux États-Unis? Merci de continuer d’éclairer nos lanternes.
Ambassadeur E. Bocchit: Bonjour cher Ami. Comment ça va?
RN: Ça va très bien M. l’ambassadeur. Merci. Concernant le PM Ariel Henry, comptez-vous le rejoindre en Floride avant qu’il reparte pour lakay?
Ambassadeur E. Bocchit: (blank)
RN: M. L’ambassadeur, le PM s’apprête à regagner Haïti vendredi, quel suivi sera-t-il fait pour les négociations entamées auprès des éventuels investisseurs qu’il devait venir rencontrer en Floride?
Ambassadeur E. Bocchit: Sans aucun doute, il y aura des suivis.
RN: Merci! Qui sont donc ces investisseurs et dans quel domaine comptent-ils intervenir en Haiti?
Ambassadeur E. Bocchit: (blank)
RN: Ces contrats signés, si effectivement il y en a, rentreront-ils en application avant ou après d’éventuelles élections programmées par les blancs?
Ambassadeur E. Bocchit: Il n y a pas eu de contrat signé avec personne
RN: Compris! En définitive, le PM n’a pas obtenu le résultat escompté?
Ambassadeur E. Bocchit: Il n’était pas venu pour signer un quelconque contrat
RN: Aviez-vous personnellement, M. l’ambassadeur, participé aux pourparlers et quelle idée ces investisseurs font d’Haïti, lequel pays traversant une crise socio-politique économique sans précédent?
Ambassadeur E. Bocchit: Ces Exécutifs voulaient présenter leurs offres et discuter avec le PM les opportunités d’investissements dans divers domaines comme la communication, l’infrastructure et l’énergie renouvelable.
RN: Savent-ils exactement ce qui se passe là-bas chez nous?
Ambassadeur E. Bocchit: Bien sûr ils sont imbus de la situation d’Haiti mais ils comprennent aussi que la création d’emploi et de richesse pourra avoir un impact socio-économique considérable.
RN: Aviez-vous un ou deux noms de ces investisseurs connus dans leur domaine respectif que le journal, au besoin, pourrait contacter?
Ambassadeur E. Bocchit: (blank)
RN: Merci M. l’ambassadeur, je vous remercie de votre disponibilité. Mais bien avant de vous quitter, auriez-vous un message à la Nation?
Ambassadeur E. Bocchit: Bon je dirais ceci: Il n’est pas un secret pour personne la crudité de notre situation socio-politico-économique. Il nous faut un sursaut national à travers une entente entre les filles et les fils de cette grande Nation. Nous aurons toujours des désaccords mais l’intérêt national doit primer. Haiti a besoin de beaucoup d’investissements en vue de créer des emplois massifs visant à résorber le chômage et rendre un peu de dignité nos compatriotes.
cba
