Bon à savoir: Bahamas est le seul pays de la CARICOM à avoir une ambassade à Port-au-Prince!
Le gouvernement des Bahamas par cette décision adoptée lundi, semble se passer des services des hommes de Frantz Elbé qui excellent dans la répression de manifestants non armés et encore moins des soldats de l’armée embryonnaire de Jovenel Moise, incapables d’aller déloger les gangs à Martissant et rouvrir la Nationale 2 à la circulation en toute quiétude. Une décision venant confirmer, une fois de plus. que ce pays, quoiqu’on dise et fasse, n’est ni dirigé, ni administré. Honte à la coalition PHTK-SDP-Fusion… les pourfendeurs de la Nation!
Le gouvernement des Bahamas n’a pas émis d’ordre de retrait mais que les diplomates sont libres de rentrer chez eux s’ils le souhaitent.
Lundi 5 aout 2022 ((rezonodwes.com))–Rezo Nòdwès a appris que « davantage de marines (agents), d’armes et munitions de la Royal Bahamas Defence Force (RBDF) sont envoyés en Haïti suite à l’enlèvement d’un membre du personnel local de l’ambassade« .
La sécurité à l’ambassade des Bahamas en Haïti sera renforcée par des officiers supplémentaires de la Royal Bahamas Defence Force et davantage d’armes, suite à l’enlèvement d’une employée jeudi dernier, informe un quotidien de Nassau relayant des informations communiquées par le ministère des Affaires Etrangères des Bahamas.
Eyewitness News croit savoir que l’employée – une haïtienne- s’était rendue au distributeur automatique de billets (ATM) et a été kidnappée alors qu’elle rentrait chez elle vers 6 heures du matin le 1er septembre.
La famille de l’employée dont l’identité n’a pas été révélée, est en pourparlers avec les ravisseurs pour négocier sa libération, a annoncé le ministre des Affaires Etrangères Fred Mitchell, qui a maintenu que le gouvernement n’était pas impliqué dans cette affaire.
Toutefois, il s’agit d’un langage de retenue adopté par le diplomate bahamien, commente un analyste politique contacté sur WhatsApp par Rezo Nòdwès, car, a-t-il rappelé, « plusieurs défenseurs de droits humains, notamment Pierre Espérance de RNDDH, dénoncent souvent une ‘insécurité d’état fabriquée’ en Haiti depuis la fédération des gangs par l’administration de Jovenel Moise-Lapin-Jouthe-Claude Joseph et maintenant Ariel Henry, André Michel, Edmonde Beauzile. »
L’ambassade des Bahamas à Port-au-Prince compte un personnel de 17 membres dont 11 employés haïtiens et six membres du personnel diplomatique, dont le capitaine de frégate Godfrey Rolle.
Rolle a été chargé de conseiller le ministre sur les conditions de sécurité en Haïti et de recommander un retrait si nécessaire.
L’officier a déclaré à Eyewitness News qu’il pensait personnellement qu’il serait « téméraire » de fermer l’ambassade étant donné le besoin crucial d’interagir avec les autorités haïtiennes sur le terrain.
« C’est mon opinion personnelle », a-t-il indiqué.
« Le fait est que les Bahamas et Haïti ont une histoire depuis des décennies et que les Bahamas sont le seul pays du CARICOM à avoir une ambassade en Haïti, et ce pour des raisons évidentes.
« Nous avons beaucoup d’Haïtiens, ou de Bahamiens haïtiens, ou quelle que soit leur désignation, qui vivent aux Bahamas. Nous avons également un problème de migrants. Il serait imprudent de notre part de fermer notre ambassade et de n’avoir aucun contact avec le gouvernement haïtien sur place alors que tous ces facteurs entrent en jeu. »
Mitchell a confirmé que le gouvernement n’a pas émis d’ordre de retrait mais que les diplomates sont libres de rentrer chez eux s’ils le souhaitent.
« Nous leur avons demandé de rentrer chez eux s’ils le souhaitent, mais nous n’avons pas ordonné leur retrait car nous avons besoin de diplomates sur place », a déclaré M. Mitchell lors d’une interview samedi.
« Nous prenons des mesures de sécurité supplémentaires, je pense que des officiers supplémentaires des forces de défense vont entrer et il y aura probablement une augmentation des armes également, ce sont les mesures que nous prenons.
Mitchell a ajouté : « [Rolle] on lui a demandé de nous dire quand il jugera prudent de sortir de là, mais pour l’instant il ne le pense pas. »
Dans un communiqué publié samedi, le ministère a indiqué que l’affaire avait été signalée à la police haïtienne et faisait l’objet d’une enquête. Il a ajouté que, bien que des mesures de sécurité supplémentaires soient prises, le personnel diplomatique n’est généralement pas en danger.
« Nos prières accompagnent la victime et sa famille pour un retour rapide et en toute sécurité. Nous aiderons les autorités dans la mesure de nos possibilités », peut-on lire dans la déclaration.

