Donald Trump ne s’en cache pas : il a envie de se représenter à la présidentielle américaine en 2024. Mais pour l’heure, c’est sur les élections de mi-mandat, un scrutin crucial aux États-Unis, qu’il se concentre.
Après les déclarations offensives de Joe Biden, c’est au tour de Donald Trump de lancer ses salves dans un climat de plus en plus tendu. L’ancien président américain a répondu, samedi 3 septembre, à l’actuel locataire de la Maison Blanche – qui l’avait dépeint en menace pour la démocratie –, en le traitant à son tour d’« ennemi de l’Etat ».
Dimanche 4 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–Samedi 3 septembre, l’ex-président américain a répondu aux attaques de l’actuel président Joe Biden, qui l’avait qualifié de « menace pour les fondations mêmes de [la] République », lors d’un meeting à Philadelphie. Trump a traité Joe Biden « d’ennemi de l’État ».
Donald Trump s’est déplacé à Wilkes-Barre, localité proche de Scranton, ville natale de Joe Biden, pour soutenir des candidats républicains aux prochaines élections de mi-mandat du 8 novembre, notamment Mehmet Oz, un médecin devenu vedette du petit écran.
Devant ses partisans, le milliardaire républicain a aussi dénoncé la spectaculaire perquisition du FBI dans sa résidence de Floride, le 8 août à Mar-a-Lago, en qualifiant cet acte d’enquête d’un « des abus de pouvoir les plus choquants de la part d’une administration dans l’histoire américaine ».
Mais dans cet Etat de Pennsylvanie qui sera clé dans la bataille pour le contrôle des deux chambres, son rival l’avait précédé cette semaine et attaqué avec une virulence rare, l’accusant de représenter, avec « les “républicains MAGA” [pour « Make America great again », « rendre à l’Amérique sa grandeur »], un extrémisme qui menace les fondations mêmes de notre république ». A Philadelphie, berceau des Etats-Unis, Joe Biden avait même appelé à sauver « l’âme de l’Amérique », fustigeant ceux qui « ne respectent pas la Constitution », « ne croient pas à l’Etat de droit », « ne reconnaissent pas la volonté du peuple ».
Ainsi, au milieu des pancartes rouges ou bleues appelant à « sauver l’Amérique », Edward Young, 63 ans, estime que « le président des États-Unis, enfin le prétendu président des États-Unis, [lui] a déclaré la guerre. Et il a déclaré la guerre à la moitié de l’Amérique ».
Donald Trump dresse un bilan très négatif du mandat Biden
Dénonçant l’inflation et une montée de l’insécurité, Donald Trump, qui envisage ouvertement de se représenter en 2024, a aussi voulu dresser le bilan le plus négatif possible de Joe Biden, dans un discours qui prenait parfois des accents de campagne présidentielle.
« Vous pourriez prendre les cinq pires présidents de l’histoire des États-Unis, et les mettre ensemble, ils ne pourraient pas avoir fait le mal que Joe Biden a fait à notre pays en moins de deux ans », a asséné le républicain de 76 ans. Le meeting avait commencé par une sélection d’images de Joe Biden bafouillant lors de discours
sources: Le Point; Le Monde

