Martissant et Cité Soleil livrés aux gangs tandis que la Police concentre ses efforts sur des manifestants non armés pour soutenir le pouvoir

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Demonstrators flee as Haitian Police open fire, during the clashes, in the centre of Haitian Capital Port-au-Prince, February 13, 2019. - This is the seventh day of protests against Haitian President Jovenel Moise and the misuse of the Petrocaribe fund. (Photo by HECTOR RETAMAL / AFP)

Mardi 30 aout 2022 ((rezonodwes.com))— “Ils sont des lâches, des sous- hommes. Ces policiers pour quelques gourdes en plus offertes par Ariel Henry, nous bombardent à coup de gaz lacrymogènes au Champ de Mars”, ont dénoncé lundi des manifestants très remontés contre des agents de certaines unités spéciales de la PNH abusant, selon eux, leur pouvoir au mépris de “nos droits constitutionnels d’association et de manifestation”.

Le gallon de la gazoline coute plus de 1 700 gourdes aux Cayes et plus de 2 000 gourdes à Jérémie. La route de Martissant est toujours interdite à la circulation par les gangs. Mais, des policiers, selon les accusations des manifestants approchés sur la Place St-Pierre à Petion-Ville, “n’ont rien jusqu’à présent compris de la  mauvaise situation du pays”.

“Nous conseillons fortement à ces policiers puissants et aptes à mater une foule pacifique revendiquant leurs droits, d’aller se mesurer aux gangs armés de Village de Dieu, de Martissant”.

En effet, comme pour annoncer qu’Haïti entre dans l’ère d’une dictature de nouveau format et qui ne dit pas son nom, pour faire avancer la mission déléguée à la coalition PHTK-SDP-Fusion, tous les rassemblements, quoique notifiés aux forces de l’ordre,  se terminent sous fond de repressions brutales de la police.

Des blessés et pertes en vies humaines ont été enregistrés sans qu’aucune enquête ne soit diligentée.

Parallèlement, le gouvernement de facto, à travers son ambassadeur à l’OEA, Leon Charles (indexé de corruption par l’ULCC), a voté contre les agissements du régime de Daniel Ortega, mis sur le banc des accusés par la communauté internationale, à cause du manque d’ouverture laissé à l’opposition pour s’exprimer.

En ce qui à trait aux policiers haïtiens se mettant au service de PHTK, le leader de l’organisation de droits humains NERHO, Dr. Josué Renaud, rappelle à leur intention qu’ils seront tenus pour principaux responsables “tout ordre manifestement illégal et inconstitutionnel exécuté jusqu’à occasionner la mort d’homme”.

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