L’héritage du gouvernement de facto dirigé par le Dr Ariel Henry sur le plan sécuritaire se révèle lourd. À la croisée des chemins, les membres du Conseil présidentiel fraichement installés se retrouvent face à leurs responsabilités, car toutes les voix convergent à des décisions fermes pour combattre le grand banditisme et la criminalité.
par Hervé Noel
Les différentes voix à réagir après l’installation du Conseil présidentiel s’accordent sur le fait que le volet sécuritaire est prioritaire à adresser. Pour l’ancien président du Sénat Youri Latortue, la trilogie infiltration, intelligence et combat suffit à renverser la tendance et vaincre les fractions armées. Le dirigeant de « AAA » se porte volontaire en vue d’apporter sa participation dans la lutte contre l’insécurité.
Pour l’ancien président du Sénat, Joseph Lambert un plan visant à libérer les zones contrôlées par les gangs reste prioritaire. L’ancien élu du département du Sud’Est appelle à la conjugaison des forces pour affronter les défis. Il minimise les sanctions annoncées par le Conseil de sécurité des Nations-Unies, tout en réclamant des preuves convaincantes contre les sanctionnés.
La dirigeante de « Fanmi Lavalas », Dr Marise Narcisse salue l’installation des membres du Conseil présidentiel. Elle se dit être à l’écoute des revendications de la population, tout en affirmant éviter de voler la vedette aux membres du Conseil présidentiel de transition (CPT).
Le coordonnateur Du Conseil national de la société civile Ayitienne (CNSCA), Joseph Domingue Orgella blâme la communauté internationale dans l’échec du premier ministre de facto, Dr Ariel Henry. Selon ses considérations, à trop attendre les pays dits amis d’Haïti, l’équipe de facto s’est résolue à se défaire du complot. L’impossibilité pour la PNH de récupérer les cadavres des policiers assassinés sur les champs de bataille et l’envoi des armes et des munitions vers Haïti figurent comme des défis à adresser.
Hervé Noel
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