L’ancien président a insisté sur la « fraude » et l' »ingérence électorale » à des niveaux « jamais vus auparavant ». Et que dire nous autres pauvres nègres Haïtiens avec un premier ministre fantoche nommé par un « syndicat d’ambassadeurs » et appuyé par un groupe de « spéculateurs » en transit dans le pays, qui, pour une fois, souhaiteraient passer à la caisse.
Le sénateur républicain Lindsey Graham a prévenu que si Trump est inculpé, il y aura des « émeutes dans les rues » et a critiqué le « double standard » qui, selon lui, est appliqué à l’ancien président : « La plupart des républicains, y compris moi, pensent que lorsqu’il s’agit de Trump, il n’y a pas de loi. Il s’agit de le poursuivre. »
Lundi 29 aout 2022 ((rezonodwes.com))–L’ancien président américain Donald Trump (2017-2021) a exigé lundi d’être déclaré vainqueur de l’élection de 2020, où il a été battu par Joe Biden, ou, à défaut, que de nouvelles élections soient organisées, considérant que les précédentes ont été compromises à cause du FBI.
« Il s’avère maintenant que, de manière concluante, le FBI a enterré l’histoire de l’ordinateur de HUNTER BIDEN avant l’élection, sachant que, s’il ne l’avait pas fait, Trump aurait facilement remporté la présidentielle de 2020« , a-t-il déclaré sur son réseau Social Truth.
Il s’agit, selon M. Trump, d’une « FRAUDE » et d’une « INJERENCE ÉLECTORALE » à des niveaux « jamais vus auparavant » aux États-Unis.
Au centre de la controverse, l’ordinateur qui aurait appartenu au deuxième fils de l’actuel président, Joe Biden, oublié dans un centre de réparation du Delaware et rempli de données privées sur les affaires et la vie de Hunter Biden. La presse a publié en 2020, entre autres révélations, que ce dernier a facilité une rencontre présumée entre Joe Biden, lorsqu’il était vice-président de Barack Obama (2009-2017), et Vadym Pozharsky, un conseiller de la société ukrainienne Burisma, où son fils était membre du conseil d’administration.
Le sénateur républicain Ron Johnson a rendu public la semaine dernière que des responsables du FBI ont demandé à des agents de ne pas enquêter sur l’ordinateur pendant des mois afin de ne pas influencer prétendument le résultat de la dernière élection présidentielle.
La semaine dernière également, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook et PDG de Meta, a admis, dans une interview au podcast de l’animateur Joe Rogan, que Facebook a réduit les articles sur l’ordinateur après que le FBI lui a demandé de se méfier des campagnes de désinformation russes.
Trump a estimé lundi qu’il n’y a que deux possibilités : « Déclarer le vainqueur légitime ou, et ce serait la solution minimale, signaler que l’élection de 2020 a été irrémédiablement compromise et en organiser une nouvelle immédiatement ! ».
L’ancien président a été au centre d’une controverse ces dernières semaines après que le FBI a perquisitionné son manoir de Mar-a-Lago pour avoir emporté des documents de la Maison Blanche après avoir quitté ses fonctions.
Les informations publiées jusqu’à présent par le ministère de la Justice montrent que M. Trump et son entourage pourraient faire l’objet d’une enquête pour trois crimes : obstruction à la justice, destruction de documents et violation de la loi sur l’espionnage, qui sont passibles de peines de prison.

