L’impact de la commission Ariel avec cette nouvelle levée de boucliers de la population contre la coalition PHTK-SDP-Fusion-MTV s’est estompé.
Lundi 22 aout 2022 ((rezonodwes.com))–« Comment comprendre qu’André Michel, Edmonde Beauzile qui ont des ministres, des intérêts dans le gouvernement sans compter des directions générales veulent s’attabler avec nous de l’Accord Montana-Pen pour parler de pays et de sortie de crise« , s’époumone l’ancien député Antoine Rodon Bien-Aimé, membre de la commission de dialogue Montana-Pen.
Dans un entretien exclusif accordé à Rezo Nòdwès, quelques heures après l’accusé de réception d’un document signé par l’ancienne sénatrice Edmonde Beauzile Supplice de la commission Ariel, sollicitant les avis de la commission Montana pour la relance du « dialogue », l’ex-parlementaire indique que c’est une perte de temps. »Ces gens au pouvoir n’ont ni la capacité ni la volonté de résoudre cette crise d’une si grande dimension« , explique-t-il.
« Ariel et ses alliés symbolisent les dix plaies de l’Egypte qui font vivre au peuple haïtien les 7 couleurs de l’arc-en-ciel. Ils se croisent les bras regardant mourir les gens à Croix-des-Bouquets, à Cité Soleil, à Bel-Air, Cité Doudoune et aujourd’hui personne n’est épargnée », souligne M. Bien-Aimé attristé par la douloureuse triple perte que vient de subir samedi son camarade de lutte Me. Jean Simson Desanclos.
Loin de donner suite à la requête de Mme Beauzile et de Me. Michel et autres alliés Tèt Kale-PHTK qui ont, semble-t-il, écrit pour écrire « vu la caducité de la commission non reconnue par Ariel Henry lui-même », pour une éventuelle reprise des négociations qui achoppaient sur un « exécutif bicéphale », Antoine Rodon Bien-Aimé opte pour « le déracinement de ce régime sanguinaire ».
Il invite la population à manifester sans répit pour chasser Ariel Herny de la Primature bien avant la date boutoir du 17 octobre fixée par ses tuteurs du Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour trouver une solution à la crise n’étant plus maintenant de son ressort. « C’est au peuple de décider de son destin », insiste l’ex-parlementaire.
Suivez l’intégralité de l’entretien réalisé avec le député Antoine Rodon Bien-Aimé.
propos recueillis par cba

