19 novembre 2025
Pérou – Le ministère public requiert 36 mois de détention préventive pour la belle-sœur du président Pedro Castillo
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Pérou – Le ministère public requiert 36 mois de détention préventive pour la belle-sœur du président Pedro Castillo

« Pérou pa Ayiti » où les présumés corrompus sont intouchables et font encore la loi !

La belle-soeur de Castillo, Yenifer Paredes fait l’objet d’une enquête dans une affaire de corruption présumée dans l’attribution de travaux publics dans la région de Cajamarca, où le président a pris naissance.

Samedi 20 aout 2022 ((rezonodwes.com))–Le ministère public péruvien a demandé jeudi lors d’une audience que Yenifer Paredes, belle-sœur du président Pedro Castillo, soit placée en détention provisoire pendant 36 mois dans une affaire de corruption présumée dans l’attribution de travaux publics dans la région de Cajamarca, où est né le président.

La deuxième chambre d’appel pénale de l’Audience nationale a jugé que la « détention est maintenue par mandat légal » à l’encontre de Paredes, accusé des délits d’organisation criminelle, de collusion aggravée et de blanchiment d’argent, après l’expiration d’une première période de 10 jours de détention provisoire.

La même mesure a été prise à l’encontre du maire de la municipalité d’Anguía, José Medina Guerrero, mis en examen dans la même affaire.

Les magistrats devaient statuer sur le recours contre la détention provisoire, mais ont indiqué qu’il n’était plus opportun de statuer sur cette mesure car le parquet a déposé cette deuxième demande de 36 mois de détention provisoire.

Le tribunal a indiqué, sur son compte Twitter, qu’il n’y a pas lieu de statuer sur le recours contre la détention provisoire contre Paredes et Medina car « le chiffre de la soustraction de la matière » a été présenté, un chiffre qui se produit lorsque les hypothèses factuelles ou juridiques qui soutiennent une action juridictionnelle ou administrative disparaissent, ce qui empêche le juge de statuer sur le fond de la demande.

En ce sens, il a ordonné que le dossier soit renvoyé à la juridiction d’origine, la huitième Cour nationale d’enquête préparatoire.

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