« Étape par étape, nous continuons à construire le pays sûr dont nous rêvons tous« , a indiqué le président du Salvador, contrairement aux dirigeants haïtiens de la coalition PHTK-SDP-Fusion-MTV accusés par RNDDH « de créer une insécurité d’Etat » pour « mieux influencer les résultats des élections en faveur du parti au pouvoir« , révèle Nènèl Cassy de SDP.
Mercredi 3 aout 2022 ((rezonodwes.com))–Le président salvadorien Nayib Bukele a déclaré mardi que le Salvador était « désormais le pays le plus sûr d’Amérique latine », le mois de juillet s’étant achevé sans aucun homicide, ce qui en fait le mois le plus sûr de l’histoire du pays, a-t-il enchéri.
« Du pays le plus dangereux du monde au plus sûr d’Amérique latine« , a déclaré Bukele dans un message sur son compte Twitter, dans lequel il a également partagé les statistiques sur les homicides quotidiens tout au long du mois de juillet.
Il a défendu les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre les gangs opérant dans le pays et a souligné que les autorités « vont de l’avant ». « Si nous analysons le mois de juillet, le taux annuel d’homicides serait de 2,19 homicides pour 100 000 habitants », a-t-il déclaré, avant de préciser que par rapport à 2021, le pays serait de loin le plus sûr de toute l’Amérique latine« .
Fin mars, Bukele a imposé l’état d’urgence en réponse à la violence des gangs, une mesure qui a été prolongée le 20 juillet par le Parlement. Selon les chiffres présidentiels, près de 48 500 membres de gangs ont été arrêtés et 1 198 armes à feu ont été saisies depuis la déclaration de l’état d’urgence.
« Les résultats obtenus par la mise en œuvre de l’état d’urgence permettront aux Salvadoriens de profiter des vacances les plus sûres de ces six dernières décennies. Grâce à cela, nous pouvons désormais nous rendre dans n’importe quel coin de notre pays, à n’importe quelle heure de la journée, sans être victimes de délits », a-t-il déclaré.
À cet égard, il a souligné que « pour y veiller », « des milliers de soldats, de policiers et d’agents de sécurité ont été déployés dans tous les sites touristiques, villes, volcans, plages, lacs, parcs, événements religieux, sportifs et culturels » du pays. « Étape par étape, nous continuons à construire le pays sûr dont nous rêvons tous », a-t-il ajouté.
Cependant, les organisations de défense des droits de l’homme ont averti que l’état d’urgence restreint certaines garanties constitutionnelles et encourage les violations des droits de l’homme, les détentions arbitraires et la torture, entre autres.
