Le gouvernement de Honduras contrairement au régime PHTK, n’a pas contribué à la fédération des gangs, sous prétexte de mieux les combattre quand ils ne sont que des pions au service de PHTK en cas d’éventuelles élections ou « sélections de voyou« , selon l’ancien député Jean Robert Bosse.
Tout comme le Salvador voisin, ce pays d’Amérique centrale est le théâtre d’un conflit entre deux gangs rivaux qui a entraîné le déplacement de nombreuses familles et la mort de plusieurs personnes.
Samedi 23 juillet 2022 ((rezonodwes.com))–Un sentier en terre battue appelé « La Frontera » (la frontière) sépare les territoires du Barrio 18 et de Mara Salvatrucha (MS-13) à Chamelecón, un point chaud de San Pedro Sula, dans le nord du Honduras, où les gangs sèment la terreur.
Les échauffourées entre les deux gangs étaient fréquentes mais le renforcement de la police militaire a ramené le calme, selon les habitants. À l’heure où le Salvador mène une « guerre » contre ces organisations, avec des arrestations massives de suspects, le Honduras a également entamé son propre combat.
Mais c’est une tâche difficile. La semaine dernière, des membres du gang MS-13 ont tué un fils de l’ancien président Porfirio Lobo et trois compagnons alors qu’ils sortaient à bord de deux véhicules du parking souterrain d’un immeuble où ils s’étaient rendus en discothèque.
Six suspects ont été arrêtés, ceux-ci auraient agi pour le compte de personnes encore non identifiées.
« Dans le but d’étendre leur territoire, la semaine dernière, Barrio 18 a traversé « La Frontera » et, du côté du MS-13, a tiré à la mitrailleuse sur une rue poussiéreuse, donnant aux voisins un ultimatum pour quitter les lieux.
Les dix familles ont abandonné le quartier et sont parties. La police a renforcé sa présence, bien que ces personnes ne soient pas retournées chez elles.
Pendant la journée, ils patrouillent en véhicules, en motos ou à pied en groupes, toujours armés d’armes longues, de gilets pare-balles et de casques. « Ici, dans le secteur où nous sommes, on l’appelle ‘La Frontera’. C’est parce que (…) d’un côté il y a le MS-13 et de l’autre le gang 18 », a déclaré le chef de la police militaire de l’ordre public (PMOP) de la zone, le major Maximiliano Villaelvir, lors d’une interview dans la rue de séparation.
En raison de l’incident avec le fils de l’ancien président, « le secteur Chamelecón a été renforcé par d’autres unités (policières et militaires), au niveau national.
A Tegucigalpa, la capitale, également, des patrouilles plus intensives sont effectuées », a-t-il ajouté.