La ministre des Affaires Etrangères et vice-président de la Colombie, Marta Lucía Ramírez a réclamé « la clarté sur les autres responsabilités recherchées par les autorités haïtiennes, qui sont les personnalités haïtiennes impliquées, tout ce qu’il faut savoir à ce stade, un an après la mort du président Jovenel Moise« .
Jeudi 7 juillet 2022 ((rezonodwes.com))–Les autorités colombiennes semblent ne pas prendre très au sérieux, le Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, lui-même indexé, qui a déclaré jeudi « avoir donné la garantie que les assassins du président Jovenel Moise seront poursuivis et jugés », même quand il cherche à nommer illégalement des juges à la Cour de Cassation pour la prestation de serment du CEP-PHTK/Dermalog et l’organisation d’un referendum-bidon.
La ministre colombienne des Affaires étrangères, Marta Lucía Ramírez, a critiqué jeudi le fait que le processus d’assassinat du président haïtien Jovenel Moise, dans lequel sont impliqués d’anciens militaires colombiens, n’a pas progressé depuis un an.
« Il est totalement anormal que certaines personnes soient détenues depuis si longtemps sans que nous ayons la garantie qu’il y a un processus qui avance, qu’il y a une certaine clarté sur les autres responsabilités recherchées par les autorités haïtiennes », a déclaré M. Ramírez à l’issue d’une réunion avec des proches d’anciens militaires emprisonnés en Haïti.
Plus de 40 personnes sont en détention pour cet assassinat, dont beaucoup d’anciens militaires colombiens membres du commando d’assaut, tandis que l’enquête sur cette affaire est au point mort, un an après le crime commis aux premières heures du 7 juillet 2021.
