Quand est-ce la dernière fois en dix ans, le régime corrompu Tèt Kale-PHTK a entrepris une activité de bienfaisance réussie à la satisfaction de tous? La coalition PHTK-SDP-Fusion-MTV-Pitit Dessalines-Inite s’apprêtre à récidiver…
Mardi 14 juin 2022 ((rezonodwes.com))–La Cour des Comptes qui a fait tomber les masques qui occultent la vraie nature dangereuse du régime PHTK dans la gestion catastrophique des fonds de Petro Caribe, continue d’édifier davantage le peuple haïtien, tout au moins ceux qui sont pleinement conscients de leur situation, cette fois-ci, en analysant à la loupe la gestion de la « réponse de l’administration Jovenel-Jouthe à la pandémie de covid-19, pour la période allant de mars 2020 à janvier 2021« . Rezo Nòdwès qui compte parcourir de fond en comble ce « rapport d’audit » de plus de 130 pages, en extrait une première partie touchant directement le FAES, un organisme d’Etat dans l’Etat.
La Réponse gouvernementale, mise en œuvre dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19, en 2020, a « certainement fonctionné dans plusieurs domaines ou dans différents endroits à travers le pays« , a indiqué la Cour des Comptes dont un premier rapport sur la dilapidation des fonds de Petro Caribe, dort au Bicentenaire dans les tiroirs poussiéreux du Sénat de la République. Toutefois, a-t-elle poursuivi, « les limitations qui sont évoquées dans le présent rapport n’ont pas permis à la Cour d’exprimer une opinion sur les réalisations faites par les entités mobilisées au niveau du Gouvernement« .
Venons-en directement au chapitre consacré à FAES, – le fonds d’assistance sociale -. Selon la CSCA, le solde disponible sur le montant des allocations reçues par le FAES est différent de celui présenté par le MEF dans son rapport (27 124 055.68 G). Alors qu’il ne manquait pas de potentiels bénéficiaires à travers le pays pendant la crise, il aurait pu permettre de toucher plus de 8 000 ménages en plus, si le FAES avait convenu de l’octroyer dans le même cadre, c’està-dire sous forme de transferts monétaires à raison de 3 072 G par bénéficiaire.
La Cour a rapporté à la page 108 que « l’exploitation de la documentation disponible a révélé que des abus avaient été enregistrés dans le processus de distribution des kits alimentaires planifié par le FAES. Plusieurs documents confirment que des lots importants de kits alimentaires avaient été détournés« .
Selon le rapport du MEF et sur la base des données fournies par le FAES, la totalité
des fonds alloués n’avait pas été dépensée. Le FAES dispose encore sur les fonds alloués d’un solde, dont le calcul a été repris pour devenir 27 194 055.68 G. Un tel montant était plus que suffisant pour faire une différence notable dans la vie de plusieurs milliers de personnes en situation difficile pendant la période de la crise sanitaire.
Les auditeurs ont trouvé qu’il est difficile de comprendre que le FAES, qui s’était engagé à adresser la difficile situation de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire pendant la crise sanitaire, ne fusse pas à court ou en quête de de ressources financières pour répondre aux besoins d’accompagnement exprimés par les personnes issues des couches les plus défavorisées ou les plus vulnérables vivant tant en milieux urbain que rural. Le FAES, ont-ils insisté, se devait certes de donner suite aux listes transmises par le MAST. Mais l’échec du processus de transfert pour plusieurs ménages pour le simple fait que les numéros de téléphone n’étaient pas enregistrés sur MonCash, ont-ils déduit, traduit tout simplement un problème de planification, de communication et de transparence sur les critères d’admissibilité à la prestation.
En définitive, l’examen des pièces justificatives de dépenses se rapportant aux opérations du FAES, selon les conclusions de la Cour, a révélé que « la gestion financière de l’intervention reliée à la lutte contre la pandémie de Covid19 est entachée de certaines anomalies. L’impact financier de ces anomalies porte sur les montants en jeu dans les transactions concernées« .
La Cour a instamment recommandé au FAES de « FAES de retourner sans délai au Trésor Public les fonds qui sont dormants mais aussi improductifs d’intérêts sur son compte alors qu’ils étaient alloués pour entreprendre des actions urgentes reliées à la lutte contre la pandémie de Covid-19« .