Quelque 5 000 migrants ont entamé lundi une marche en caravane depuis la ville mexicaine de Tapachula pour entrer en territoire mexicain et se diriger vers la frontière américaine et se faire entendre durant le « Sommet des Amériques » auquel participe le dirigeant Ariel Henry, un violateur de droits humains, installé à la Primature par « un syndicat d’ambassadeurs ».
Bien qu’il y ait des Honduriens, des Salvadoriens, des Nicaraguayens, des Haïtiens et des Cubains, cette fois-ci, le gros du contingent qui a quitté le parc central de Tapachula est composé de Vénézuéliens (80%) qui sont bloqués dans la ville frontalière depuis des jours, des semaines, voire des mois.
Lundi 6 juin 2022 ((rezonodwes.com))–Une caravane de quelque 5 000 personnes a quitté ces dernières heures Tapachula, dans l’État mexicain du Chiapas, à la frontière avec le Guatemala, en direction de Mexico, ce qui constitue déjà la huitième caravane de l’année.
Des ressortissants étrangers originaires du Venezuela, de Colombie, de Cuba, d’Haïti, d’Amérique centrale et certains d’Afrique ont entamé la marche malgré la pluie constante et ont réussi à avancer d’au moins onze kilomètres et à franchir le premier point de contrôle sans incident, selon le journal mexicain « Milenio ».
Les migrants marchent en direction de Tuxtla Gutiérrez, puis de Mexico et enfin de Tamaulipas, dans le nord du pays, un État limitrophe des États-Unis.
Les migrants réclament le libre passage à travers le Mexique lors d’une marche qui a débuté devant une centaine de membres de la Garde nationale et une douzaine d’agents de l’Institut national des migrations qui leur ont accordé le libre passage.
L’activiste Luis García Villagrán était chargé de donner le signal de départ aux participants, y compris aux enfants.