20 novembre 2025
Des haïtiens malmenés à Ciudad Juan Bosh en RD: Ariel Henry garde le silence, Edwin Paraison réagit
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Des haïtiens malmenés à Ciudad Juan Bosh en RD: Ariel Henry garde le silence, Edwin Paraison réagit

Attention aux faux nationalistes incluant le GNBiste 2004, le PHTKiste 2020, joveneliste 2022, Dr. Claude Joseph, un des signataires du « code pénal amoral » de la planification d’un referendum-bidon, qui tente malencontreusement de prendre position dans cette grave affaire. Il faudrait bien apprendre à séparer le bon grain de l’ivraie

Samedi 28 mai 2022 ((rezonodwes.com))–Le New York Times est on ne peut plus clair dans ses révélations publiées le 20 mai dernier, que « d’après Transparency International, Haïti compte parmi les pays les plus corrompus au monde« , sans parler de la cinquantaine de dirigeants imposés à la tête du pays par la France et les Etats-Unis, en particulier, pendant les siècles derniers. A partir de 1825, 1889, 1910, 1915, 2004, 2011, 2017, 2022, il est une évidence considérable à l’analyse des fameux textes de New York Times, que la gestion efficace devant contribuer à appauvrir Haïti et le déplacer virtuellement du continent américain vers un autre lieu d’affectation programmé, nécessite des contributions des apatrides et des conzés déguisés en pseudo-démocrates utilisant leur propre agenda pour continuer de leurrer la population. Ariel Henry est actuellement à la vraie place qu’il lui faut.

Après l’expulsion massive de plus de 1 700 haïtiens en deux semaines de la République Dominicaine, le PM de facto, Dr. Ariel Henry, le seul dirigeant illégitime et inconstitutionnel invité au « Sommet des Amériques », en bon dirigeant « popé twèl« , animé de la « volonté d’être esclave mental« , garde le silence sur les conditions de violation de droits humains qui ont suivi la chasse aux migrants haïtiens à Ciudad Juan Bosh, en territoire voisin. Pas un seul tweet du maitre de Port-au-Prince, après les gangs G9 et les 400 Mawoozo, pourtant celui-ci se contente de saluer la révolution des Argentins, survenue quelque temps après la grande épopée du 18 novembre 1803 à Vertières.

Au moment où la coalition PHTK-SDP-Fusion-MTV-Inite s’affaire à réactiver les programmes opaques « Ti Manman Cheri, Kantin Popilè, lajan Kach… » autrefois teintés de corruption et échappant à tout contrôle de la Cour des Comptes, sous de nouvelles appellations pour la consommation de l’international, une organisation dominico-haïtienne a demandé samedi un rapport d’enquête officiel du gouvernement dominicain et une enquête indépendante pour déterminer ce qui s’est « réellement » passé à Ciudad Juan Bosch. Un groupe d’Haïtiens, selon plusieurs témoignages sur les réseaux sociaux et des articles de presse dominicaine, ont lancé des pieds à des agents de l’immigration dominicaine appelés sur les lieux par des entrepreneurs malhonnêtes refusant de leur verser le salaire pour services rendus.

Par la suite, des dizaines d’entre eux ont ensuite été arrêtés et rapatriés portant ainsi à 1700, le nombre d’Haitiens expulsés de la République Dominicaine en deux semaines, sans aucune réaction du côté des autorités de fait en Haïti.

La Fondation Zile dont l’ex-consul Edwin Paraison est le directeur exécutif, dans un communiqué, a déclaré que les lancements de pierre, cet « acte posé par des Haïtiens était un acte d’irrespect de l’autorité, inacceptable à tous égards et sans précédent« . Toutefois, M. Paraison a indiqué que la situation est compliquée par le fait qu’il n’y a pas eu d’enquête officielle et qu’il n’y a pas eu de déclarations gouvernementales de haut niveau sur « les graves excès commis dans le traitement de cette affaire« .

« L’incident a eu des répercussions médiatiques nationales et internationales, et a en même temps déclenché l’apparition sur la scène de fonctionnaires, de politiciens et de groupes connus pour leurs positions défavorables sur la migration haïtienne, parfois à la limite de l’appel à la haine« , ont poursuivi les principaux signataires du document incluant le prêtre catholique Julio (Julín) Acosta, président, et le professeur d’université dominicain David Álvarez, vice-président.

Le cas le plus frappant, a souligné La Fondation Zile, apparaît dans un clip-vidéo dans lequel on remarque des agents escalader des balcons pour pénétrer dans un appartement, en violation flagrante du principe constitutionnel d’inviolabilité du domicile, a-t-elle persisté.

L’ex-consul a fait remarquer que depuis cet incident, « des petits groupes ont développé une campagne de haine contre les Haïtiens en général », ajoutant que « les habitants de Ciudad Juan Bosch en particulier, à travers les réseaux sociaux, annoncent une grande marche vers le site en « hommage aux mères » le 29 mai 2022« .

Par ailleurs, Michele Bachelet a déclaré que tout cela s’est produit et « coïncide avec une instabilité institutionnelle et une augmentation de l’insécurité en Haïti, comme jamais auparavant », et Ariel Henry, avec son ticket en poche pour le « Sommet des Amériques », est récompensé par ses tuteurs pour la descente aux enfers d’Haiti.

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