La coalition PHTK-SDP-Fusion-MTV-Inite qui veut à tout prix « fouré yon Konstitisyon enpòté ak yon referandòm bidon nan kòsaj pèp Aysyen », est une preuve tangible de la domination des Etats-Unis », affirme un leader de droits humains.
Michel Martelly, un grave ACcident IRRéPARABLE dans l’histoire d’ Haïti
Mercredi 25 mai 2022 ((rezonodwes.com))–Au départ, après la proclamation de l’Indépendance d’Haiti aux Gonaives le 1er janvier 1804, les papiers de New York Times ont révélé que les gouvernants américains ne veulent rien savoir d’Haïti et refusent catégoriquement de reconnaître son indépendance. Triste ironie du sort, a poursuivi New York Time, relatant qu’ en dépit du fait que des Haïtiens s’étaient battus aux côtés des Américains pendant la guerre d’indépendance, les États-Unis mettront près de 60 ans à reconnaître Haïti, par crainte que son exemple n’incite les populations asservies du Sud américain à se soulever contre leurs propres maîtres.
Mais au début du 20ème siècle, à mesure que s’étend l’empreinte géographique des Etats-Unis sur l’hémisphère, a confié Times, les Américains perçoivent qu’il y a un impératif — et une chance à saisir. Non seulement ils veulent freiner l’influence européenne dans la région, en particulier celle de l’Allemagne, mais ils prennent aussi conscience de ce que la France sait depuis longtemps : il y a beaucoup d’argent à se faire.
“Nous sommes sous la domination totale des Etats-Unis”, s’insurge en 1932 l’avocat haïtien Georges Léger auprès de sénateurs américains. Il leur expose la rancœur qu’inspire aux Haïtiens le contrôle financier et politique de leur pays “pour la seule satisfaction de banquiers new-yorkais”.
“J’ai contribué à faire d’Haïti et de Cuba des coins où les gars de la National City Bank pouvaient se faire de jolis revenus”, se vante en 1935 pour sa part le général Smedley Butler, un commandant des forces américaines sur Haïti. Il se targue même en 1935 d’être un “racketteur au service du capitalisme”.
Ce constat de Me. Georges Léger, en 2022, un influent défenseur des droits humains de son temps, ne serait pas différent aujourd’hui quand l’on sait tout l’appui nécessaire des Etats-Unis apporté au régime criminel PHTK qui a dévalisé plus de $4 milliards de fonds de petro Caribe, a commenté Dr. Josué Renaud de l’organisme de droits humains NERHO, basé à Boston. « Tout ce qui est impossible aux Etats-Unis est applicable en Haïti, payé gouverné par un imposteur invité au Sommet des Amériques« .
« Envahissez Haïti, exhorte Wall Street. Les États-Unis s’exécutent« , d’après le document de New York Time, quand des experts des Nations Unies se rendent en Haiti, à la fin des années 1940, peu après la fin du contrôle des finances du pays par les Etats-Unis, « ils ont trouvé une nation appauvrie dont le retard est “encore plus marqué que celui des autres pays et territoires de la région.” La plupart des villes n’ont ni rues pavées, ni éclairage public, ni égouts. À peine un enfant sur six est scolarisé.
Et aujourd’hui, après dix ans de règne PHTK sans partage et la violation flagrante de la Constitution avec un Premier ministre nommé par un tweet, les haïtiens deviennent plus pauvres qu’ils ne l’étaient avant l’arrivée du chanteur misogyne Michel Martelly indigne de la présidence haïtienne.
source: Envahissez Haïti, exhorte Wall Street. Les États-Unis s’exécutent. (nytimes.com)