Président Biden: « il appartient aux démocraties du monde entier de prouver que le meilleur moyen de résoudre les problèmes, passe par un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple«
Mercredi 18 mai 2022 ((rezonodwes.com))–Les États-Unis accueilleront le neuvième Sommet des Amériques à Los Angeles, en Californie, en juin 2022, avec pour thème « Construire un avenir durable, résilient et équitable » pour notre continent. Le Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, écarté en décembre dernier du « sommet virtuel pour la démocratie » organisé par le Président Joe Biden, est appelé cette fois-ci, à jouer un rôle de figurant au « Sommet des Amériques », une récompense, dénoncent des leaders d’opinion, qui lui est accordée par ses tuteurs internationaux pour son énorme contribution dans la descente aux enfers d’Haiti, durant ses dix mois de règne sans partage sur la presqu’ile dite indépendante depuis 1804.
Parlant de la rencontre de juin 2022 à venir, selon un texte du Département d’Etat publié en janvier, quelque temps après « le sommet virtuel pour la démocratie » auquel Haïti a été notoirement écarté, « les intérêts nationaux vitaux des États-Unis sont inextricablement liés à l’avenir de nos voisins les plus proches, dans les Amériques. À cette fin, la capacité de nos démocraties à combler l’écart entre ce que nous promettons et ce que nous réalisons dépend en grande partie de ce que nous faisons, ensemble, pour l’améliorer« .
Le Sommet des Amériques, précise le texte, est le seul rassemblement à l’échelle du continent des dirigeants des pays d’Amérique du Nord, du Sud, d’Amérique centrale et des Caraïbes. « Le leadership des États-Unis dans le processus du Sommet souligne notre profond engagement historique envers les peuples du continent américain ainsi que notre attachement à la réalisation de l’initiative B3W (Build Back Better World)« .
En effet, les États-Unis se réjouissent de réunir les dirigeants et les parties prenantes de l’ensemble du continent, et nous citons, « pour faire progresser notre engagement commun en faveur de la prospérité économique, de la sécurité, des droits humains et de la dignité« . Ariel Henry, à la tête d’un pays livré aux gangs armés, où l’absence de toutes les institutions démocratiques et régaliennes sont notoires, et où la population est abandonnée à son sort, satisfait-il réellement aux critères de participation au « Sommet des Amériques », dans le sens propre du terme?
Pour le président Joe Biden, « il appartient aux démocraties du monde entier de prouver que le meilleur moyen de résoudre les problèmes, passe par un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple« , est-ce le cas actuel pour le Premier ministre de facto d’Haiti, Dr. Ariel Henry, invité à venir parader à Los Angeles.
Au « Sommet des Amériques », de Los Angeles. lors de discussions étalées sur cinq jours, les dirigeants et les participants aborderont plusieurs dossiers:
- l’avenir vert et les énergies propres ;
- la participation des jeunes à la politique ;
- la prospérité économique ;
- la gouvernance démocratique ;
- le redressement des pays post-COVID-19 et la résilience aux pandémies ;
- la migration ;
- et la transformation des infrastructures numériques de l’hémisphère occidental.
Les rencontres officielles ont à leur menu un planning ambitieux. Mais cela n’empêchera pas les universités, les groupes de réflexion et les collectivités de la région de Los Angeles de se mobiliser, elles aussi, autour de ces questions importantes.
« Les États-Unis attendent avec intérêt la réunion des dirigeants et des parties prenantes de tout l’hémisphère pour faire progresser notre engagement commun en faveur de la prospérité économique, de la sécurité, des droits humains et de la dignité », a déclaré la Maison Blanche.
Mais Dr. Ariel Henry dont le gouvernement illégitime, illégal et inconstitutionnel est incapable de la moindre des choses pour venir en aide à la population, promouvoir un environnement sain en procédant au nettoyage des rues de la capitale et des villes de province, en quoi sa présence contribuerait-elle à faire avancer des discussions sur un « avenir vert et des énergies propres » et encore plus une « gouvernance démocratique » quand il n’a été ni élu par le peuple, ni ratifié par les représentants du peuple?
