6 octobre 2025
Joe Biden préside un « sommet virtuel pour la démocratie » auquel Haïti est écarté
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Joe Biden préside un « sommet virtuel pour la démocratie » auquel Haïti est écarté

La palme de l’indice de corruption le plus élevé des pays de la Caraïbes, -selon le dernier rapport de Transparency International – va au régime PHTK soutenu par Core Group, qui, à partir d’un simple tweet, a nommé Ariel Henry, président de doublure d’Haïti.

il appartenait aux démocraties du monde entier de prouver que le meilleur moyen de résoudre les problèmes, passe par un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple

Président Biden

la démocratie constitue le meilleur moyen de libérer le potentiel humain

Premier-Ministre Justin Trudeau

Jeudi 9 décembre 2021 ((rezonodwes.com))– Ne vous leurrez pas, en Haiti, il n’existe pas un régime prônant la démocratie, sinon sa place sera parmi les leaders des 110 pays réunis ce jeudi – virtuellement – autour du président des Etats-Unis, Joe Biden, pour discuter d’importants sujets, notamment celui de la lutte contre la corruption.

Le président américain a déclaré jeudi matin qu’il appartenait aux démocraties du monde entier de prouver que le meilleur moyen de résoudre les problèmes passe par un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Joe Biden a ouvert son sommet virtuel de deux jours pour la démocratie en reconnaissant que les systèmes démocratiques sont intrinsèquement fragiles et souvent exigeants. Il a ouvert ce sommet avec le secrétaire d’État, Antony Blinken, en face d’un écran rempli de visages de dirigeants mondiaux, dont le premier ministre Justin Trudeau.

Par ailleurs, le dirigeant haïtien, Ariel Henry, imposé au pays par le « syndicat d’ambassadeurs Core Group« , le « plus puissant parti politique en Haiti », selon le sénateur Joseph Lambert, est écarté du forum. L’ Ambassade d’Haïti à Washington, jusqu’au matin du jeudi à l’ouverture du « Sommet de la Démocratie » a complètement gardé le silence, alors qu’Haiti vient de rejoindre la liste de 8 pays (Venezuela, Nicaragua, Cuba…)considérés comme des mauvais élèves à l’école de la démocratie.

Dans ses propres remarques, prononcées à huis clos, M. Trudeau a fait écho au message du président Biden selon lequel la démocratie constitue le meilleur moyen de libérer le potentiel humain.

Un communiqué de presse du cabinet du premier ministre a détaillé une contribution de 5 millions $ au financement pour les droits de la personne aux Nations unies et de 3 millions $ à l’appui des programmes du département d’État pour les droits LGBTQ et religieux.

Selon le communiqué du cabinet du premier ministre, M. Trudeau a également vanté le rôle de premier plan du Canada dans une déclaration internationale contre les détentions arbitraires, après l’emprisonnement pendant trois ans par la Chine des citoyens canadiens Michael Spavor et Michael Kovrig en 2018.

M. Trudeau a rappelé que les pays devaient continuer à travailler pour protéger les institutions, contre la montée de l’autoritarisme, et protéger et étendre les droits et libertés démocratiques dans le monde entier afin de créer un monde plus sûr, stable et prospère pour les générations futures.

Pour sa part, M. Biden a promis 424 millions $ US pour une stratégie mondiale de «renouveau démocratique», qui comprend le renforcement de la liberté des médias, la lutte contre la corruption et l’assurance d’élections libres et équitables.

L’initiative comprend 30 millions $ US pour améliorer la croissance des médias indépendants dans des endroits «à faibles ressources et fragiles», ainsi qu’un «fonds de défense contre la diffamation» de 9 millions $ pour aider à protéger le journalisme d’enquête dans le monde.

Il y a aussi plus de 75 millions $ pour une offensive à plusieurs volets visant à éliminer la corruption et le blanchiment d’argent, 155 millions $ pour soutenir la réforme démocratique à l’échelle mondiale, 85 millions $ pour favoriser des élections libres et 28 millions $ pour explorer et développer des moyens de tirer parti de la technologie afin de favoriser les idéaux démocratiques.

Des représentants du gouvernement, des chefs d’entreprise et des militants de plus de 110 pays participent à ce sommet, qui se déroule alors que la Russie et la Chine – deux des absences les plus remarquées de cette rencontre virtuelle – font entendre des bruits de bottes à la frontière de leur voisin respectif, l’Ukraine et Taïwan.

«Ils cherchent à accroître leur propre pouvoir, à exporter et à étendre leur influence dans le monde, et à justifier les politiques et pratiques répressives comme un moyen plus efficace de relever les défis d’aujourd’hui», a déclaré M. Biden, sans nommer personne. «C’est ainsi que (ce moyen) est vendu par des voix qui cherchent à attiser les flammes de la division sociale et de la polarisation politique.»

Dans son propre préambule, le secrétaire d’État Blinken a reconnu que les États-Unis étaient confrontés à des défis existentiels pour leur propre système politique, non seulement de la part d’autocrates étrangers, mais également de l’intérieur, «ce qui mine la confiance des citoyens dans leur gouvernement».

Certains critiques ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme un modèle antidémocratique pour le sommet lui-même, dont l’ordre du jour et la liste des participants ont été établis à huis clos. Une grande partie des débats de jeudi matin – y compris les remarques de M. Trudeau – se sont aussi déroulés à huis clos. 

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